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On commence donc par les présentations. Archangel A.D., c’est avant tout un groupe de jeunots prêts à en découdre, formé en 2015, avec un premier CD du nom de Warband à son actif. Ce premier opus était déjà de très bonne qualité avec quasi aucun temps mort. Côté line-up, on a Justin Lopez à la basse et au chant, Edward Vera Jr à la batterie, Matthew Karr, Jacob Garcia et Roman Torres aux grattes.
On commence avec Bet on Death, des riffs assez speed d’entrée, avec un rythme qui vous fera penser à une musique bien connue, à Motörhead par moments, et notamment lors du refrain. Un bon mélange de heavy et de thrash old-school. On notera des solos de la part de nos gratteux, plutôt simples mais bien placés pour se laisser écouter avec enthousiasme.
On enchaînera avec Casus Belli, musique assez speed thrash qui va davantage mettre en avant la voix de notre chanteur, notamment dans le refrain durant lequel il se donne à cœur joie. Aucun doute que celui-ci sera scandé par le public en live. Dès le premier refrain passé, on aura droit à un rythme plus technique avec un solo de toute beauté toujours placé intelligemment. Très bon titre que ce Casus Belli. Le titre suivant s’intitule Beacons, et nul doute que les fans de Tolkien sauront (ou Sauron huhu) trouver la référence qui se cache dans ce titre. Une chose est sûre, les feux du thrash sont allumés, et Archangel A.D. y a répondu.
Après ces trois morceaux plutôt mouvementés, une ballade vient se foutre ici histoire de reprendre du souffle, et bam on repart avec un Celestion qui vient nous réveiller avec une grosse claque dans la tronche. Les riffs sont sûrement parmi les plus agressifs du CD et notre chanteur se permet même certains growls. Voilà on est chauds, je dirais même caliente car après cette tornade, on a droit à un morceau cent pour cent gipsy. On ne sait pas ce que ça vient foutre ici après toutes ces mandales, toujours est-il qui si on est un peu ouvert d’esprit musicalement parlant, pourquoi pas, le morceau a du rythme.
Bon, retour dans le vif du sujet après ce court voyage en Andalousie, le prochain titre Demonolith, commence très calme, le morceau gypsy d’avant avait plus de rythme, c’est donc dire. Mais la composition étant assez longue, on a droit à un changement de tempo, qui devient plus rapide en seconde partie, mais on est de loin en baisse de régime par rapport aux premiers morceaux. Je décide donc de passer au suivant, Blasphemer. Et là ouais bordel, ça chie comme il faut avec des riffs très old-school. On est donc heureux de revenir à du vrai thrash, c’est peut-être même la meilleure plage de l’album. Titre à retenir donc, avant de revenir à plus calme sur un dernier titre plutôt blues jazz… Bon ça commence à faire pas mal de mélange. Il est temps de donner mon avis.
Vous l’aurez compris, le groupe nous sort là un album doté de titres terribles, mais passé les premiers, il baisse nettement en régime, ce qui n’était pas le cas du précédent opus.
Ceci dit, quand le groupe décide d’envoyer, il le fait très bien et les morceaux plus thrash sont vraiment de toute beauté et nous montrent le potentiel de ces jeunes. Une très bonne surprise donc malgré certains moments dispensables. Je vous le recommande, chers collègues de moshpit.