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Gora Mama est une formation rock éclectique de la Suisse. Leur but est de faire voyager l’auditeur et d’éveiller son lien avec la nature sauvage. En parcourant les 5 titres du projet ambitieux, on s’évade avec énergie dans l’univers de Gora Mama. La voix de Assia rappelle fortement l’énergie de Courtney Love. Je qualifierais leur son de seventies, infusé dans les nineties pour enfin être téléporté en 2021. Cela donne un bel effet.
Gora Mama est comme une bête sauvage que l’on veut caresser mais qui montre les dents et nous fascine. L’album a été enregistré avec la philosophie d’être proche de la pureté et du vrai alors à l’inverse d’aller en studio, ils ont amené le studio à eux pour garder une certaine pureté de son sans trop de modifications et permettant ainsi de garder leur touche personnelle.
Les deux premières pièces sont moyennement expéditives d’entrée de jeu, The Call nous accueille à bras ouverts, Steppes assure une bonne continuité (je croyais encore en être au premier titre durant sa lecture). C’est avec Paolo que s’effectue un virage tribal avec une intro aux tambours, mais l’énergie crue reprend le dessus. Il y a un petit côté Rage against the Machine, un groove revendicateur lié aux éléments de la nature. La toute dernière pièce Golden Spiral ne lâche pas le morceau et nous tient en haleine jusqu’au dernières secondes de cet album.
Gora Mama!
