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Debauchery et leur Death’n’Roll reconnaissable dès la première note sont de retour avec Monster Metal, le 21 mai 2021, encore une fois signé chez Massacre Records. Debauchery a pour habitude de mêler du bon gros rock’n’roll lourd au riff de guitare bien gras, le tout accompagné de Metal basique et de paroles tout aussi brutales que fantastiques. Sans oublier la voix de monstre, tout droit sorti de vos pire cauchemars et de la gorge du cerveau du groupe : Thomas Gurrath. En effet, le groupe fondé en 2000, est en réalité le projet d’un seul homme, à la fois chanteur, guitariste et bassiste, il est accompagné en studio comme en live de musiciens de session.
Petite anecdote marrante sur le groupe : En 2010, un coup de projecteur inattendu tombe sur le coin de la gueule de Debauchery, mais pas pour des raisons musicales. À l’époque, Gurrath est en effet professeur de philosophie, et lorsque son activité extraprofessionnelle est découverte, elle est jugée incompatible avec son statut d’enseignant. Ayant alors un choix à faire, il choisit son groupe, heureusement pour notre plus grand bonheur.
Pour cette chronique, j’ai été surpris de recevoir un dossier avec la version 3 CD de leur nouvel album Monster Metal. Le premier contient dix nouveaux titres inédits, le deuxième CD quant à lui, cinq titres du projet parallèle de Thomas Gurrath, j’ai nommé Balgeroth (qui consiste à faire du Debauchery mais en allemand). Le troisième et dernier CD contient encore un autre projet avec sept autre morceaux mais cette fois-ci sous le nom de : Blood God, le dérivé Heavy Metal de Debauchery.
Sur le titre Blood King, le premier de l’album, Thomas Gurrath reçoit Tim Ripper, chanteur de Judas Priest en 1996. Après deux albums studio et deux albums live, il est obligé de partir et rejoint Iced Earth de 2003 à 2007.
Le reste de l’album ne réserve pas d’autre surprise, le groupe fait ce qu’on attend de lui, c’est-à-dire du Debauchery. Si vous vous attendiez à une révolution dans leur style musical, c’est pas dans cet album que vous allez la trouver. Monster Metal n’est pas du tout mauvais, mais un peu en dessous des albums précédents, car il est très peu innovant. Je me demande si un jour ils feront mieux que le génialissime King Of Carnage sorti en 2013. Néanmoins, quelques morceaux sortent du lot, entre autres Skull Mountain, Metal To The Bone et Blood God Eternal.
Je conseille tout de même cet album bien qu’il soit un peu répétitif, il n’en est pas pour autant mauvais, les fans du groupe ne devraient pas être déçus et les novices sous le charme car ils n’auront pas cet effet de déjà vu. Là où Thomas Gurrath est redoutable, c’est l’idée de mettre les 3 CD de différents genres dans le même panier, ça saura toucher un auditoire plus large à mon avis.
