Bloodbound
Creatures of the Dark Realm
Genre Power Metal
Pays Suède
Label AFM Records
Date de sortie 25/05/2021

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Apparu en 2005 avec l’album Nosferatu, Bloodbound poursuit tranquillement son chemin avec Creatures of the Dark Realm, son neuvième effort, qui sort chez AFM Records. Quoi de neuf chez le sextet suédois cette fois ?

Le team des trois compositeurs que sont le claviériste Fredrik Bergh, le guitariste Tomas Olsson et le vocaliste Patrik Selleby se sont attelés à l’écriture de onze morceaux qui balaient le spectre de leurs influences tout en se voulant éminemment mélodiques et efficaces, dans le sens où les refrains sont conçus pour rentrer dans la tête et ne plus en sortir. Et il est vrai que l’album est truffé de passages potentiellement marquants. Potentiellement ? Oui, car bien que sur papier, tout soit conforme au cahier des charges de tout bon album de Power Metal qui se respecte, il manque ce petit quelque chose à Creatures of the Dark Realm pour permettre à ses géniteurs de franchir le cap d’une reconnaissance à plus grande échelle. Après neuf albums…

Il est vrai que les refrains accrocheurs et entêtants sont nombreux, que le niveau de jeu est très sérieux, que tout est bien en place, et que l’originalité n’a pas lieu d’être le maître-mot dans ce style musical. N’empêche que les meilleurs groupes parviennent à insuffler à leurs compositions une dose de personnalité qui fait ici défaut. Si bien que l’on songe directement à une foultitude d’autres groupes,lesquels dépendent de vos propres références en la matière, sans jamais se dire : « C’est du Bloodbound ».

Exemple représentatif : Eyes Come Alive et son couplet chanté à la manière d’un Rob Halford (Judas Priest) enragé, suivi d’un refrain dans la veine de Rhapsody of Fire ou un truc du genre. Collage d’éléments assez disparates, cohabitant de façon légèrement incongrue.

Globalement, un plaisir d’écoute tout-à-fait possible, mais une impression de groupe qui n’en finit pas d’essayer de devenir grand.