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Originaires d’Europe du Nord (Belgique, Norvège, Finlande et Allemagne), Imperia nous présente son sixième album, un Metal épique et orchestral teinté de Folk aux compositions entraînantes. On y appréciera l’alternance entre leads percutants (Oui, à la guitare électrique bien sûr) et instruments classiques, tel un beau violon, sur Starlight et Where are you now, interprété par Henrik Perello (musicien à l’orchestre National de l’Opera de Finlande).
Globalement facile à écouter, il n’en reste pas moins un album riche et bien écrit aux sonorités variées, telles des ambiances Pagan, que l’on retrouve tout du long, enrichies par la présence d’une jolie flûte, notamment sur l’Hymne aux peuples du Nord To Valhalla I Ride ou le final de Flower and the sea et bien d’autres. Les fans du groupe, sur la dernière piste de l’album, auront plaisir à redécouvrir le titre Let Down, paru sur l’album Queen of Passion (2013), revisité sur une belle version piano, en guise de conclusion.
Cet album intervient dans une période majeure de la vie du groupe et son line up, puisque son batteur d’origine, Steve Woltz, quitte le groupe en 2019. Il est remplacé par l’allemand Merijn Mol, qui semble bien avoir trouvé sa place dans la formation. Le fait d’avoir souvent joué avec Jan Örkki Yrlund (guitariste du groupe) et d’avoir effectué quelques performances live avant l’enregistrement y sont certainement pour quelque chose (notamment avec Danse Macabre et Satyrian). En parlant de line-up, John Stam, précédent guitariste de la formation, fait une apparition surprise pour un petit solo… Mais on ne vous dira pas où, à vous de trouver ! On ne peut parler de Imperia sans citer Helena Iren Michaelsen et son chant féminin impressionnant de polyvalence, tant en lyrique qu’en clair ou en guttural, savamment dosé. Une belle production par ailleurs, dont l’enregistrement et le mixage sont signés Jacob Hansen, qui a déjà travaillé avec le groupe sur Flames of Eternity (2017).
J’écris, j’écris, mais je ne vous ai toujours pas livré le nom de ce bel opus : The Last Horizon, bientôt dans les bacs, comme disent ceux de mon âge, et en album digital, comme disent les plus jeunes.