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Si vous êtes fans de Death Metal, vous n’avez pas pu passer à côté de l’énorme branlée qu’Asphyx nous a mise avec la sortie de Necroceros en janvier dernier. Formée en 1987, le groupe originaire des Pays-Bas revient à peine plus de 4 ans après leur excellent Incoming Death. Véritable survivant du genre, après plusieurs séparations et la mort de leur troisième chanteur, Asphyx se reforme en 2007 et publie deux albums dans la lignée de The Rack (1991). Depuis leur retour en 2007, le grand Martin Van Drunen est de nouveau derrière le micro pour notre plus grand plaisir.
Maintenant, on va s’intéresser au présent, avec le dernier et dixième album du groupe : Necroceros. Comme on pouvait s’en douter, on retrouve sur cet opus le savant alliage forgé par le groupe au fil des années, mélangeant Death et Doom, le tout embelli par le chant de Martin Van Drunen.
Les hostilités commencent avec le titre The Sole Cure Is Death. Le morceau reflète bien l’univers dans lequel Asphyx a toujours baigné : mid-tempo, lourdeur et riffs ravageurs sont les ingrédient de prédilection du groupe. La totalité de l’album me plait énormément, on sent qu’ils nous proposent ce qu’ils savent faire de mieux mais avec des saveurs nouvelles.
J’adore le rire psychopathe du chanteur au début du sixième morceau Botox Implosion qui, en passant, est l’un de mes morceaux favoris de cette cuvée 2021.
On clôture avec le morceau éponyme Necroceros qui se déroule sur plus de 7 minutes de pur plaisir. Débutant plutôt calmement, le rythme, s’accélère au fur et à mesure que les minutes s’écoulent. Avec ce titre, Asphyx nous sort le grand jeu et nous montre qu’ils ont plusieurs cordes à leur arc, rajoutées au fil des années! Un morceau que je recommande surtout aux fans de Doom un peu vener .
Asphyx n’est pas prêt de s’arrêter si vous voulez mon avis et heureusement car ce groupe apporte énormément à la scène Death Metal.
