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Trois ans après leur précédent album Cabaret De La Guillotine, les leaders du Thrash Metal espagnol reviennent donner un coup de neuf au style bientôt quarantenaire, avec leur 7ème album studio. Les 10 titres des cet album donnent vraiment la patate du début à la fin des 46 minutes, et pour le coup sonne plus varié et féroce que jamais auparavant.
Le titre Indoctrinate qu’on a pu découvrir le 8 janvier en vidéo clip ouvre l’album. Paroles débitées à tout allure, solos tranchants et refrains très mélodieux chantés en cœur, ce morceau est vraiment très efficace. On retrouve une minute d’instrumental dans cette composition ce qui donne encore plus d’agressivité au titre. Cette bombe sera à coup sur un grand classique des espagnols sous les lights des futurs concerts.
Le titre Bleed The Crown vous donne l’impression d’un lâcher de taureaux au milieu de votre salon, piétinant tout sur le chemin. Le rythme du morceau est très rapide et vraiment bourrin.
Les titres Childhood’s End et The Age Of Disinformation ont, à la façon de chanter de Víctor Valera, des airs de famille qui me font parfois penser au grand Chuck Billy (Testament).
Sur le titre We Stand Alone, on retrouve un petit riff de guitare qui me fait penser à du Motörhead mais le tout sur un rythme gonflé aux stéroïdes. Le refrain de ce dernier est vraiment très agréable avec ses paroles criées en cœur et ses solos de guitare mélodieuse.
Into The Well clôture l’album. Pour rajouter la dernière couche, le groupe n’hésite pas à nous sortir le grand jeu avec des solos assourdissants et des passages plus lourds qui nous donnent immédiatement l’envie de nous fracasser la nuque sans même avoir eu le temps de faire nos étirements. On remarquera que le chanteur Víctor Valera maîtrise encore mieux sa voix et l’exploite à fond, tentant même des passages plus gutturaux qu’à son habitude.
Le groupe a clairement plus que jamais sa place à côté des plus grands représentants du Thrash Metal tels que : Testament, Havok, Onslaught ou encore Lazarus AD. Plus mature et plus agressif, cet album est pour moi une grosse réussite et le meilleur de la discographie d’Angelus Apatrida !