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Aujourd’hui, on part en voyage aux pays des îles volcaniques et des fameux dragons de Komodo qui règnent en maîtres sur les plages paradisiaques de ces multiples îles qui forment ce merveilleux pays. Lequel ? Je veux bien sûr parler de l’Indonésie. Detritivor a sorti le 14 février son album Scattered Remains sur le label Brutal Mind. Ils sont un groupe de Death Metal originaire de l’île de Java, plus précisément de la ville de Yogyakarta. Pour vous situer, on est entre la Malaisie et l’Australie.
Fini la géographie et parlons un peu de Detritivor, Le groupe est composé de Agung au chant, Dimex et Ecky sont à la guitare et Aryo à la batterie. Le groupe est formé en 2009 et cet album est le premier du groupe. Quand on me proposait de parler de Detritivor, je ne connaissais pas du tout ce groupe, mais j’étais curieux de découvrir quel genre de son pouvait bien s’échapper du Death indonésien.
L’album Scattered Remains, commence avec Prelude Of Abhorrence, l’intro nous laisse entendre des bruits de pas marchant sous le tonnerre d’une nuit pluvieuse, puis une porte s’ouvre, on entend quelqu’un montant des marches puis un vieux monsieur qui supplie : please please don’t kill me. Et paf c’est trop tard, on entend des coups de couteau plantés à répétition et l’homme reprend l’escalier et s’en va. Et là le titre Morbid Sanity commence, grosse descente de toms de batterie, gros riffs et c’est parti pour énormément de violence et d’efficacité. J’aime tout particulièrement le fait qu’au centre du morceau, la batterie soit accentuée par des coups de frappe violents sur un objet métallique. Et je dois dire que la voix de Agung me fait beaucoup penser à celle de Chris Barnes (Six Feet Under) avant qu’il se la bousille complètement ! D’ailleurs si le groupe cherche un nouveau chanteur, c’est en Indonésie qu’il faut aller.
Quand j’entends les premiers morceaux de cet album, premièrement je n’étais pas prêt pour autant de qualité et deuxièmement je me dis qu’il y a deux réponses au fait qu’il y a autant de volcans en Indonésie : soit les volcans nourrissent à fond la brutalité du groupe soit c’est Detritivor qui les provoque. Avec la quatrième piste Innocent Blood, on découvre qu’ils sont capables de commencer un morceau plus lentement et puis sans prévenir monter en puissance d’un coup.
Je finis par Eternity, ce titre est génial ! Il s’ouvre sur des riffs de guitares super bien posés, puis s’ensuit la voix rocailleuse de leur chanteur pour être finalement rejoints par la batterie et foutre un énorme bordel digne de ce nom. Si vous aimez la nouvelle génération de groupe de Death, par exemple : Dehuman Reign, Exhumation ou encore Skelethal, cet album vous tend les bras !