Necrophobic (Dawn of the Damned)

Plus de trente ans après, Necrophobic répond à l’appel et prouvent qu’ils sont toujours au top de la brutalité qui les ont fait connaître à leurs débuts, montant en gamme en termes de compositions et d’écriture dans un Black Death parfaitement huilé.

Originaires de Stockholm en Suède, il font partie des groupes largement sous-estimés du genre et ont toujours avancé dans l’ombre de leur compatriotes reconnus telle que Dark Funeral, Watain ou encore Sacramentum.

Kristian (Necrolord) Wahlin, qui a travaillé sur les albums d’Emperor, Sacramentum, Dissection, Bathory ou Thulcandra, est une fois encore sollicité pour l’artwork tout comme pour Drakside et Mark Of The Necrogram, leur dernier album sorti en février 2018.

Cet album est dans la continuité du précédent, Mark Of The Necrogram, dont la pochette nous faisait découvrir une église perdue dans les entrailles de la terre aux allures volcaniques qui sent bon le souffre, église dont nous découvrons l’intérieur sur ce nouvel artwork sublimé de nombreuses références aux symboles utilisés dans la scène Black Metal.

Dès le premier morceau, nous sommes embarqués avec le groupe comme seul pilote. Je suis scotché par l’efficacité des morceaux qui s’enchaînent sans perte de souffle.

Grosse surprise de retrouver Schmir (Destruction) sur le morceau Devil’s Spawn Attack, qui commence à la cadence d’un char d’assaut lancé à vive allure sur le champ de bataille, dernière piste de l album qui marie à merveille le black Death de Necrophobic et la voix Thrash de Schmir qui ensemble nous infligent le coup de grâce.

Je vous conseille l’intégralité de cette merveille mais s’il fallait choisir, allez sans autres écouter Darkness Be My Guide, Mirror Black, Tartarian Winds et Dawn of the Damned qui sont à coup sûr des morceaux qu’on risque de retrouver en live vu leur efficacité enfin je l’espère. En attendent, on se contentera de remuer la tête dans notre salle de bains.