Malice Divine (Malice Divine)

En ce début d’année 2021, le Canada donne clairement le tempo avec cette belle sortie prévue très prochainement..

Le multi-instrumentiste Ric Galvez (chant, guitares, basse, composition, excusez nous du peu!) nous présente le premier opus éponyme de Malice Divine, très digne de l’héritage du Black Metal de la fin des années 1990. Musicalement parlant, Ric impose son style et me ramène en même temps à mes jeunes années de métalleux et mon groupe favori du moment Immortal.

Le rapprochement avec cette belle période du Black Metal se fait dès la découverte de la pochette, avec un artwork tout droit sorti des froides contrées hivernales de Ric. Il me rappelle ceux du groupe The Kovenant (à l’époque Covenant), période 1998.

Quant à l’écoute, fidèle aux promesses visuelles, belle introduction acoustique puis une disto bien épique sur laquelle Ric pose un très beau lead, le jeu de Dylan Gowan (batterie) faisant le reste. Ce premier morceau sonne le départ d’un beau sombre voyage en terre glacée, au chant exclusivement guttural, mêlant riffs incisifs, leads épiques et beaux interludes acoustiques au son chaleureux de la guitare classique. Le tout ravira les fans du genre Black – Death mélodique, je pense notamment aux adeptes de l’art de Wintersun, Dissection, ou Death.

Les titres sont d’une longueur ambitieuse (9:46 pour le plus long) mais bien menés, aux ambiances multiples. Un single, Time, a donné un clip vidéo qui, pour les plus curieux d’entre nous, dévoile le jeu de Ric en studio à la guitare rythmique, soliste, acoustique, et chant guttural. Question production: un chant légèrement en retrait qui donne la priorité aux instruments. Propre, sobre, parsemée de subtils effets sonores. Le chevelu de Toronto est diplômé de l’université de musique de York, et cela s’entend. Une belle maturité pour ce premier opus qui place la barre très haute. A suivre avec attention donc !