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Seeds Of Perdition fut crée en 2010 par le chanteur George Cathersn, par le passé membre des formations Insatanity et Polterchrist. Le style du groupe mélange les bases de deux genres bien connus de tous, le Death et le Thrash Metal, pour en faire sortir le son qui est le leur. Pour faire simple, le côté Death est mis en avant par la façon de chanter du leader et le côté Thrash se remarque plutôt au niveau des instruments. Le groupe sort un EP et un single en 2013 et un split album en 2014. Il faudra donc attendre 2017 pour que leur premier album, intitulé Incarnation, voit le jour.
Le récapitulatif fait, je vais vous parler de 2021, qui est pour le groupe l’occasion de nous dévoiler son deuxième petit monstre intitulé Suffering of the Dead, sorti le 10 septembre via le label Horror Pain Gore Death Productions. Il est composé de huit titres pour un peu plus de trente-quatre minutes de plaisir, ce que je trouve extrêmement court, mais cela n’enlève rien à la qualité et la puissance de cet album.
Les deux premiers morceaux, Dead Inside et Sons of Corruption, posent directement les fondations de l’édifice, des riffs affutés comme des haches, des solos qui nous rappellent légèrement le Death mélodique et notamment Amon Amarth. On remarque une volonté du chanteur d’adoucir sa voix et son chant guttural sur certains passages, pour se rapprocher du timbre des grands chanteurs du Death Metal européen, tels que celui de Vader, Piotr Wiwczarek, ou celui d’Entombed, L-G Petrov, notamment sur le titre God Ends Here ou encore l’excellente plage éponyme, Suffering of the Dead.
Pour conclure, j’ai passé un très bon moment à l’écoute de cet album et mes cervicales s’en souviendront en tout cas aussi longtemps que mes voisins. Les huit titres sont tous à la hauteur pour prétendre faire partie de la relève du Death Metal. Et si toi aussi tu aimes faire écouter de bonnes choses à tes voisins contre le gré, je te conseille de te procurer Suffering of the Dead.