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Eh oui, le mois de novembre est bien là, l’hiver commence à se faire sentir et… non, rien en fait, c’est comme d’hab’. À part que le passage de ce cap, les fans de death metal à la swedish style vont pouvoir le faire avec un nouveau cru des Allemands d’Endseeker, Global Worming, qui sort deux ans après l’excellent Mount Carcass.
Au niveau du line up, pas de changement. Musicalement, on commence direct avec le titre éponyme de l’album, Global Worming. Départ sans intro, le ton est lancé dès les premières notes et on se fait pas chier, c’est pas plus mal. Les fans de death suédois et de ce son si brut seront en terrain conquis. On notera les refrains à l’atmosphère apocalyptique qui donnent une vraie ambiance à ce début d’album.
Même ambiance, mais plus mélodique, pour Hell Is Here, deuxième titre présenté en avant-première par le combo allemand, le premier étant le prochain titre de l’album, Violence Is Gold, qui est doté d’un clip bien foutu, sur fond de combat MMA (sport très populaire en ce moment). Titre qui pourrait résumer la place qu’a prise la violence dans le monde d’aujourd’hui, notamment avec son slogan de refrain : « words are silver, violence is gold, when all said but nothing’s done, violence unfolds » (je vous laisse traduire).
Vous l’aurez compris, cet album reste très sombre, notamment avec le titre suivant, Wheel of Torture, doté de passages à la guitare très sympas, peut-être le morceau qui sort du lot sur cet opus. Sinon, le tout reste d’une grande efficacité et sans baisse de régime, avec une ambiance très particulière (mention spéciale au dernier titre Nemesis, très bon lui aussi de ce côté-là). Alors certes, ça n’apporte rien de nouveau au genre, mais sérieusement, est-il si important de toujours tout vouloir révolutionner ? Dans tous les cas, si ça reste efficace, moi ça me va. Pour les fans de groupes comme Entrails, Entombed, Dismember et Grave (je le précise encore au cas où). Vous pouvez y aller sans soucis.
