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Aspaarn est le projet d’un seul homme qui nous vient de Lausanne. Très mystérieux sur son identité, visiblement le but est de mettre en avant la musique plutôt que l’homme. Le style de cet album est un black metal très primitif. Le son est volontairement saturé à mort et la voix est caverneuse, résonnante.
Intitulé Ancestral Genocides, l’album est sorti le 27 avril 2021 via le label Asgard Hass Productions. Pour ma part, j’ai reçu, du label, cette galette en format cassette, après avoir donné un coup de chiffon sur mon lecteur cassettes et l’avoir branché, j’attaque l’écoute de ce style que je connais mal, le black metal dit primitif. Cet album contient sept titres pour un peu plus d’une quarantaine de minutes. L’artwork est en noir et en gris, qui nous laisse apercevoir à travers les sapins, des corps ouverts et suspendus comme des marionnettes, à plat comme des esprits en train de flotter.
C’est la piste The Primordial Offering qui ouvre le bal, l’ambiance morbide plane pendant presque deux minutes, puis le son de la voix étouffée du chanteur fait son apparition. On sent que le son sort tel quel de l’esprit torturé de son créateur.
Un peu plus loin, on trouve le titre Call of No Return, et je dois quand même avouer que ma curiosité me pousse à continuer l’écoute. Les passages où la guitare domine sont plutôt intéressants, et au fond de moi, je sais que c’est le style qui fait ça, mais avec un son plus net, je trouverais ça excellent. L’album se termine avec On the Way to the Forefathers, une composition de dix minutes qui démontre la capacité de l’artiste à exercer sa passion pour créer un titre qui montre, de nouveau, ce qui est pour moi le reflet d’un esprit torturé.
Pour ma part, j’avais clairement de la peine avec les premières démos de groupes tels que Mayhem ou Burzum, donc pour le coup ce n’est pas ma tasse de thé. Mais je suis sûr que, comme pour n’importe quel style de musique, Aspaarn trouvera son public qui saura apprécier le son de l’album à sa juste valeur. On peut mettre en avant la performance réalisée sur cet album.
