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Je ne m’attendais absolument pas à un comeback de Heavy Load sur devant de la scène, et pourtant, c’est bien le cas grâce à l’album Riders of the Ancient Storm. Et quel bonheur !
Dès les premières mesures de Ride the Night, on retrouve le groupe là où il nous avait laissés il y a 40 ans. Les harmonies vocales nous renvoient directement en 1983, reconnaissables entre toutes. On sait directement à qui nous avons affaire, et c’est tant mieux. Pas de mauvaises surprises, si je puis dire.
We Rock the World enchaîne le pas avec son riff de guitare lorgnant sur le 70’s hard rock bien trempé que n’aurait pas renié un Queen des débuts.
Si ces deux brûlots sont plus que convaincants, Walhala Warriors peine, quant à lui, à atteindre son but. En effet, si le début est prometteur, la seconde partie du morceau se perd un peu avec un break et un solo qui n’apportent pas grand-chose et qui, à mon humble avis, auraient dû être écourtés.
Arrive ensuite ce qui est pour moi le trio gagnant de Riders of the Ancient Storm : les excellents Angel Dark, Slave No More et Raven Is Calling qui sont absolument renversants, tantôt enlevés, épiques et plus mid tempo.
La production rend justice à l’ensemble sans jamais sonner datée ou trop moderne. Styrbjörn Wahlquist, compositeur en chef, a réussi son pari, car tout y est. Il est parvenu à nous remémorer la grande période du 80’s heavy metal avec une maîtrise et une intelligence qui évitent les gros clichés redondants.
On poursuit avec Sail Away, le bien nommé, qui nous transporte avec aisance. Le voyage se termine avec un instrumental, fort agréable, Butterfly Whispering.
Pour conclure, je confirme que mes attentes ont été comblées de très belle manière. Heavy Load est unique et c’est bel et bien sa force. Mention spéciale à l’artwork, j’adore !!!
J’aimerais dédier cette chronique à Francis Leduc, parti bien trop tôt…