Si tu devais nous donner une humeur ou un mood pour ce Hellfest (de dernière minute pour vous !), quel serait-il ?

La fatigue. (rires) On est fatigués de la route… onze heures de route hier pour moi, parti d’Avignon, dormi dans un hôtel première classe… (rires) mais content ! Même si c’est du dernier moment…

Pas de stress ?

Comme c’est un peu du dernier moment…, donc bon, on ne sait pas au niveau du public ce que cela va donner. Je ne sais pas si ça a fait un peu le tour, en ouverture de la Valley en plus… mais c’est cool. Je t’avoue que pour un retour au Hellfest que j’attendais depuis un moment, j’aurais préféré un autre créneau et pouvoir anticiper, pouvoir préparer le truc, pouvoir rester sur place et profiter du fest, mais c’est déjà super d’être là !

Un groupe à ne pas rater au Hellfest cette année ? Même si tu ne peux pas rester pour en profiter.. (rires)

Puscifer ! Je les ai vus tout à l’heure sur l’affiche, j’adore.

La chanson à écouter cette année ?

Alors, c’est compliqué ça. Je n’ai pas touché à mon répertoire ces dix dernières années, donc du coup je n’ai rien de moderne…

Ça peut être une vieille chanson… juste une chanson à écouter en ce moment.

Je n’ai rien qui me vient, là, c’est la honte ! Vraiment, je suis hyper mauvais pour les références et tout ça… Déjà, je t’ai dit un groupe à voir pendant le Hellfest, c’est pas mal pour moi !

J’avoue, c’est déjà pas mal. (rires) Une anecdote de tournée sympa récente, peut-être ?

Une anecdote sympa qui ne soit pas un problème… pas spécialement. Tu sais que je suis super anxieux pour répondre à des questions, j’ai parfois du mal à trouver les mots.

Ah, c’est pour ça que tu m’avais esquivée pendant l’interview à Lyon alors ! (rires)

Non, mais je t’assure que si tu mets en pause, je vais me mettre à réfléchir et ça va venir !

Moi j’en ai une pour toi ; je l’avais racontée à tes bandmates en interview, mais tu n’étais pas là ! Il y a longtemps, on a acheté deux CD à la Soute à Chambéry, dont un qui est toujours sous blister. Et comme tu t’occupais déjà du merch à l’époque… (rires) ça t’a fait plaisir ou je ne sais pas, mais tu as offert le T-shirt que je porte actuellement ! Ça c’est cool !

Ben, il est en super bon état depuis tout ce temps. Mais je n’ai toujours pas d’anecdotes pour toi.

Le morceau que tu aimes le moins sur le dernier album, Sheol ?

Pour être honnête, je ne connais même pas les noms. (rires) Franchement, en plus, je les aime tous. J’apprécie vraiment le dernier album, c’est un mes préférés. Et là, c’est dur de trancher vraiment. Je regrette même de ne pas jouer les autres, dont je ne pourrais pas te dire les noms, mais j’adore par exemple celui qui a l’intro avec le basson.

Ton guitariste préféré ?

Alors, je n’ai pas son nom, mais je peux dire que c’est le guitariste brun de Karnivool (Andrew Goddart, ndlr). J’adore ce guitariste, je trouve qu’il ne fait qu’un avec sa guitare, il maîtrise vraiment, il a un toucher très précis. Je le trouve excellent, c’est le guitariste qui est à jardin. Puis après, bon… moi j’ai commencé avec Matthew Bellamy, c’était mon héros quand j’étais ado. Un charisme de fou et puis, il fait ce qu’il veut avec sa gratte. C’est ce qui me fait déprimer quand je me sens nul de jamais bosser mon instrument et de ne faire que de la logistique pour Hypno5e, de m’occuper de tout ce qui se passe autour sauf de jouer. Et du coup, je vois ces guitaristes, je me dis peut-être un jour, plus tard…

T’es trop sévère avec toi-même ! Le syndrome de l’imposteur, ça touche tout le monde… (rires)

Et je suis déçu, je n’ai pas trouvé d’anecdote, si ce n’est qu’en tant qu’artiste, on a fait tout le fest pour trouver une bière et on ne peut même pas en acheter, car on doit aller au bar artiste, mais on ne sait pas trop où c’est… Après, si tu voulais une anecdote qui est un problème, ça j’en ai : toutes les portes du camion qui ne s’ouvrent plus, obligés de passer par-dessus tous les fauteuils. Mais à part ça, tout a roulé sur la tournée !

Ça fait plaisir à lire ! Merci d’avoir pris un peu de temps avant de jouer et … bon concert !

Anecdote racontée post-concert au bar par Jo : Je vais raconter ce qu’il s’est vraiment passé quand je suis tombé et que ça m’a valu de passer au Zap de Spi0n : mon sexe est tellement gros qu’il s’est coincé dans la barrière… je suis tombé et on a même dû couper après…

La légende ne dira jamais ce que l’on a dû couper…

Setlist d’Hypno5e au Hellfest :
Sheol – Part II – Lands of Haze
On the Dry Lake
Lava from the Sky
Acid Mist Tomorrow