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En grande fan de Max, je suis tombée dans le metal à la grande époque de Sepultura et Machine Head. J’ai souvent du mal avec les recommandations en fonction des groupes que l’on apprécie déjà, mais là je m’incline. Raphael Olmos, le chanteur et guitariste, chante sur la même note que le chanteur de Carcass dans des titres comme Heartwork, avec moins de scream. La voix féminine d’Isabela Moraes, qui, en plus d’officier derrière les fûts, seconde désormais Raphael au micro, apporte vraiment quelque chose en termes de style et d’identité. Cette batteuse est impressionnante. Elle imprime le rythme aux morceaux et lorsque sa voix est mise en avant, la batterie s’efface pour laisser son chant occuper tout l’espace, notamment dans Karma. Le jeu des musiciens est harmonieux et la basse de Zé Cantelli nous accompagne dans les changements de rythme.
Des mélodies orientales sont présentes dans la sonorité de quelques solos de guitare, notamment dans Fear. Dharma, clairement, nous invite au voyage, mais il n’y a que peu de liens musicaux avec le morceau suivant. Dommage.
Pour moi, il manque un petit quelque chose qui leur ferait passer un level en termes de modernité, pour sortir de l’ombre des groupes précités. Mais j’avoue que si la teneur de l’album résulte d’un choix artistique délibéré, j’adhère. L’articulation entre la musicalité orientale et le thrash mérite d’être creusée. Il n’en reste pas moins qu’à chaque écoute, on remarque un nouveau détail, solo ou effet que l’on n’avait pas encore entendu et cela est très appréciable.
Cet album de neuf titres pour un total de 33’10, est clairement ma came. Un moment de thrash bien concocté dont on prendrait bien encore une lichette ou deux.