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XEPER, groupe de Black Metal formé en 2007 à Treviso en Italie, a délivré son quatrième album le 26 février dernier. Un épisode au son brut rappelant les années de gloire du genre tout en offrant un rendu de qualité, loin de donner l’impression que l’enregistrement s’est déroulé dans une grotte. Côté ambiance, c’est sombre et mélancolique. On est bien sur du Black Metal à la Mayhem durant les sept chansons.
Alternant entre passages frénétiques et plus planants, tout en y ajoutant quelques riffs bien lourds comme sur le titre The Hidden Genesis, guitare et batterie nous ouvrent les portes et nous emmènent dans l’art sombre du groupe. Vocalement, c’est un hurlement torturé et déchaîné que nous offre le chanteur Maelstrom. Il se permet quelques passages en voix claire, notamment sur Under the Will of Satan, amenant une approche différente, comme un rituel chanté et dicté par ce dernier. La musique des Italiens se renouvelle bien sans chercher vainement à renouveler le genre. Pas besoin quand on sait bien le faire, ce que nous prouve XEPER.
Je ne me suis pas ennuyé durant l’écoute. Ca ne tourne pas en rond, l’ambiance est bien présente et accompagne l’auditeur durant tout l’album, de ses premières notes jusqu’à l’outro de sa dernière chanson, Ad numen satanae, apportant la touche finale qu’il lui fallait. L’album Ad Numen Satanae a hérité d’une partie de l’âme d’une époque un peu folle qu’étaient les années 90 et l’arrivée de groupes tels que Marduk, Mayhem, Emperor ou encore Burzum pour ne nommer qu’eux.
Une très bonne pioche que cet album.
