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Arion débute son aventure musicale en 2011 à Helsinki, Finlande. Le groupe nous propose un Metal mélodique très bien accueilli dès la sortie de son single Lost en 2013, composition ambassadrice riche de promesses de leur premier album, Last of Us (sorti en 2014 chez Ranka Kustannus). Ils nous présentent leur troisième album, Vultures Die Alone, à nouveau en collaboration avec AFM Records.
Pour ceux d’entre vous qui ont écouté les deux albums précédents, attendez-vous à une écoute plus intense, moins mélancolique que Life is not Beautiful (AFM Records, 2018). Le synthé laissera dcavantage le rôle lead à la guitare et occupera une place plus orchestrale et atmosphérique que sur Last of Us, dont la ligne était beaucoup plus soliste et rappelait un peu parfois le groupe Secret Sphere (période A Time Never Come, sorti en 2001).
Ce qui est agréable avec Arion, c’est l’identité propre de chaque album, avec le point commun de placer la barre haute question écriture et interprétation. On y retrouve avec plaisir, pour le deuxième album consécutif, Lassi Väräänen au chant (exclusivement clair).
L’album est très actuel et abordable car parsemé de sonorités et d’influences actuelles électro et pop, tant dans l’instrumentale que dans la voix, mélangées avec brio à une identité Metal indéniable. Car ça joue dur ! Rythmiques pêchues et solos de guitares de virtuoses sont bien présents, virant parfois au Trash (I Love to be Your Enemy). La tension s’abaisse ensuite avec la poignante power-balad super aérienne au titre évocateur (Ocean Greets the Sky), où la guitare lead de Livo s’exprime divinement, pour repartir sur un traditionnel Power Metal bien soutenu (I don’t Fear You) et s’achevant sur un duo chant-synthé (Until Etenity End); le tout faisant agréablement varier le dynamique de cet opus.