Neophitus (Anthropophagy Ritualis)

Si je vous dit Brésil vous me répondez : Sepultura, Soulfly ou encore Sarcófago car ce sont des groupes de ce pays très riche qui sont souvent mis en avant, laissant derrière eux des pépites comme celui dont ont va parler maintenant. Neophitus est un groupe de Death Metal du Litoral Paulista qui démarre sa carrière en 2000, dans le but de jouer du Death Metal technique parsemé de passages cadencés mais également morbides. Les paroles quand à elles sont basées sur la philosophie, la psychiatrie, l’histoire, ainsi que chaque sentiments qui émeut l’être humain comme: haine, douleur, trahison.

En juin 2001, ils sortent leur bande démo intitulée Omnious (Live Sessions). L’année suivante, le groupe participe aux collections Rock soldier avec le titre The malign spirit, distribué au Brésil par UGK distros et en Europe par Murray Art. Le 25 octobre 2020, le groupe sort un nouveaux titre, Tupinambás, qui sera présent sur le nouvel EP (en écoute ci-dessous). Le EP sortira sur toutes les plateformes numériques en partenariat avec the Kennel Records, en mars de 2021 et plus tard également en CD:

Dès le début de ce morceau, après avoir laissé entendre des cris horrifiants, les riffs commencent de façon très affûtée et sont rejoints par une batterie au rythme dévastateur rappelant les grandes gloires du Metal brésilien. Le ton est lancé: on a à faire à du bon Death indigène très énergique comme on aime et qui ferait pâlir le grand Max Cavalera. Neophitus n’a rien à envier aux autres groupes du genre et mérite plus de succès vu le travail fourni sur ce titre que je trouve parfait.

Pour le moment, le groupe se concentre sur l’enregistrement de cet opus à venir, Antropophagy Ritualis. L’EP sera basé sur le rituel anthropophagique de Tupinambás, devenant ainsi un EP conceptuel de 4 titres (Tamoios War, Tupi Or Not Tupi, Tupinambás et Born to Die)

Coté artwork, on est de suite plongés dans l’univers indigène du groupe en nous invitant même à un petit barbecue, la pochette est propre et bien réalisée (crée par l’artiste Rodrigo Desoperce), ce qui donne tout de suite envie d’écouter l’album…