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No Raza est un groupe Originaire de Colombie formé en 1997. ils sont de retour avec leur dernier né? Transcending Material Sins sorti le 20 mars 2020 chez Noble Demon. Pour ma part j’ai découvert ce groupe quelques semaines avant qu’on me demande de les chroniquer. Comme quoi le hasard fait parfois bien les choses.
Je suis déjà avant tout admiratif de la pochette de cet album. Ce personnage tout droit sorti des enfants de la forêt de Game Of Thrones sublimé par ce magnifique serpent. On se doute directement que nous n’avons pas affaire à un groupe norvégien mais bien à un groupe d’Amérique latine. Le groupe ouvre les hostilités avec le titre On the Verge of Dying Out qui veut littéralement dire : sur le point de s’éteindre. Le morceau débute avec une batterie bien vénère. Jairo Gómez assure vraiment avec sa double pédale bien grave. Les partie guitares assurées par Juan Guillermo Cano et Juan Camilo Sanchez et Mike Spilane à la basse sont juste jouissifs. Ca donne l’impression d’une éternelle accélération en pleine forêt vierge. Et là, à une minutes environ, la voix du chanteur guitariste retentit… quelle voix !! je n’ai pas les mots. on ne sait pas si on a affaire à un être humain ou à autre chose. Un truc est sûr, s’il chante dans la forêt du Parc National Natural Paramillou, les singes hurleurs vont démerder en pensant qu’un nouveau prédateur a fait son apparition .
Le titre « On The Verge Of Dying Out » est à découvrir en dessous :
Les titres s’enchainent et la puissance du son du groupe ne freine jamais, bien au contraire. Il est de plus en plus agressif. Ancient Wars et Reborn, tout comme la première piste, s’écoutent facilement en boucle. Je ne vais pas mâcher mes mots mais pour moi, No Raza, c’est le demi-frère éloigné en Amérique latine de Cannibal Corpse. Un peu plus loin dans l’album, on se retrouve confrontés au titre Sail in Rot, qui, avec ces riffs à mille à l’heure, fait un peu penser à certains sons que l’on retrouve dans le Black Metal, mais tout le reste sonne définitivement dans le Death bien dur. Sur ce titre, on retrouve le grand Tony Dolan, alias The Demolition Man, ancien guitariste de Venom et actuellement chez Atomkraft. C’est qui donne droit à un morceau de haute voltige niveau guitare.
Il faudra attendre le neuvième morceau pour retrouver un peu de calme dans cet album avec la piste Atrición. Et encore, calme est un bien grand mot car les musiciens continuent de nous balafrer avec leur riffs et les voix bien lourds. C’est avec la dernière piste, Transcending Material Sins, que l’on retrouve vraiment le calme après la tempête avec une belle outro très orchestrale. Cela donne l’impression d’une vision apocalyptique après un ouragan en pleine forêt tropicale, et on se retrouve là haut, au milieu, seul et ravagé par cet album qui est juste sublime. J’ai eu beau essayer de trouver un titre en dessous des autres, ou un seul que je n’aimais pas, ben ça n’a pas été possible pour ma part, car chacun des onze titres sont magistraux !
Dernier point que je souhaitais partager avec vous, ce sont les tenues de nos quatre compères. On dirait de vrais soldats conçus pour les milieux hostiles. Les costumes sont magnifiques. J’ose espérer les voir en concert un jour, vêtu de la sorte.