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Toujours aussi efficace et bien écrit que le premier opus, The Triumph of Metal offre cependant davantage de variété et de surprises avec des titres qui virent au prog comme Midnight, dont on salue les riffs délicieux, surtout sur l’intro, ou Mind’s Arboretum. Ceci dit, on trouve aussi des morceaux plus canoniques comme le morceau éponyme, The Scale of Rebis ou Polymorphia. Canonique n’est pas pour autant synonyme de « déjà vu » car Hartlight garde la patte que le groupe avait déjà dessiné dans son premier album : une teinte « boss de fin de jeu vidéo japonais » — sauf dans As My Will to Power is Seen, qui aurait plutôt tendance à m’évoquer des jeux medieval fantasy occidentaux.
À ce sujet, le dernier morceau, Song of Blood and Steel, est assez perturbant. Il semble renvoyer à un univers japonais, comportant certains passages chantés dans cette langue, mais aussi une intro qui nous propulse dans la Chine de Mulan avec une mélodie jouée à l’Erhu. Un joyeux mélange comme on en retrouve dans tout l’album, qui globalement offre des titres variés aux mélodies reconnaissables qui, malgré ce qu’elles peuvent évoquer, porte toujours des textes en rapport avec l’alchimie. Des paroles merveilleusement chantées par Noémie Allet dont la voix, qui n’a ni perdu de son velours ni de sa puissance, se trouve par moment superbement accompagnée par le chant d’Adrien Djouadou (composition et guitare) et le growl d’Adrien Guingal (guitare). Le tout soutenu par la batterie bien en place de Guillaume Remih et des orchestres majestueux.
Vous l’aurez compris, ce second album mérite qu’on s’y intéresse autant que le premier. Il ne perd pas de vue les racines du groupe tout en se renouvelant et garde comme thème principal l’alchimie. Son seul bémol à mon goût, c’est qu’il est sorti trop vite après le premier que je suis encore en train de déguster ! Ceci dit, la beauté de la pochette suffit à me consoler sur ce détail. Conçue par William Aubert, elle est tout simplement magnifique ! Hâte de découvrir le groupe sur scène, car clairement, ça va dépoter !
