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Le groupe Antilife est originaire de Lille. Fondé en 2015, il sort son premier album l’année suivante via le label Throats Productions. Le deuxième album, Silence Under the Sun, sort dans les bacs en 2019 puis, gentiment, le groupe commence à faire du bruit dans l’Hexagone. C’est donc cette année qu’Antilife remet une pierre à l’édifice avec My Name is Sickness, qui pourrait bien être l’album de la consécration. Les morceaux y sont plus aboutis, plus nets et bien mieux enregistrés. On y retrouve énormément d’arrangements qui donnent l’impression d’être dans une église. L’album contient huit titres pour un peu plus de trente-sept minutes d’écoute et paraît via le label Asgard Hass Productions.
La première piste de My Name is Sikness s’intitule Despair Is My Home (… A Loss of Will to Live). Elle commence avec du hurlement très strident, digne d’une âme torturée hurlant à mort, pour ensuite nous plonger dans un univers musical plutôt sombre. Le titre Landscapes and Suicide, qui suit, nous plonge dans ce black metal très froid et brut, qui n’a pas besoin de fioritures pour taper fort. Les fans de la première vague de black metal originaire de Norvège seront servis. Un peu plus loin, on retrouve Addict, qui apporte plus de mélancolie, avec des passages plus calmes et sombres. Pour accentuer encore ce côté écorché vif, le groupe propose trois titres en français, avec des paroles qui glacent le sang.
Cet album, comme dit plus tôt, plaira aux fans de black metal originaire des pays où ce style était roi dans les années 90. Les sons sont bien construits bien que légèrement répétitifs par moments, mais très bien réalisés. Je vous conseille d’aller jeter une oreille à cet album pour une quête de nouveauté, à force d’écouter Deathcrush de Mayhem en boucle.