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Quelle ne fut pas ma surprise d’apprendre la venue de ce nouvel opus du groupe américain Sumerlands. Après un premier effort absolument imparable sorti en 2016, ils sont de retour avec Dreamkiller, toujours chez Relapse Records.
D’entrée de jeu, nous sommes fixés sur la teneur musicale, de l’excellent heavy metal bien ancré dans les eighties et dont la force de frappe réside principalement dans la maîtrise quasi parfaite des riffs de guitare, des lignes de chant envoûtantes, ou encore du clavier qui sait se faire discret et est bien en place dans l’instrumentation des morceaux proposés. Force of a Storm et The Savior’s Lie en sont des exemples, dans lesquels les duels des deux guitaristes John Powers et Arthur Rizk sont tout bonnement époustouflants sans jamais être ultra démonstratifs ou pompeux. Le changement de vocaliste est réussi et mes craintes ont été balayées dès le début. Brendan Radigan dont le timbre de voix reste assez proche de son prédécesseur Phil Swanson, apporte lui aussi un plus à l’ensemble au niveau des mélodies de chant.
La production, bien organique, loin des sons ultra modernes, fait de ce disque un exemple en son genre, que beaucoup de bands devraient suivre au lieu de plonger tête baissée dans l’ultra produit.
On n’a pas le temps de s’ennuyer pendant l’écoute de ces huit titres.
Vous l’aurez compris, Dreamkiller possède tous les ingrédients pour enfin apporter une reconnaissance méritée à Sumerlands.
Ma conclusion sera simple et directe : ACHETEZ-LE !!!!
Vous ne serez pas déçu un seul instant.
Bien joué, Sumerlands !
