Daemonicus
Eschaton
Genre Death Metal
Pays Suède
Label Black Lion Records
Date de sortie 20/08/2021

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Décidément, la scène Death Metal n’est pas en reste cette année, notamment du côté du berceau européen du style, j’ai nommé la Suède, d’où le groupe Daemonicus sort son troisième album intitulé Eschaton, le 20 août 2021 via le label Black Lion Records. Il donne suite au EP sorti en 2019, dont les trois morceaux figurent sur l’album, accompagnés de six nouveaux titres originaux.

Formé il y a quinze ans, Daemonicus a déjà bien fait sa place au sein de la scène suédoise, ses deux précédents albums sortis en 2009 et 2012 ayant été super bien accueillis par le public.

On va tout d’abord parler de cette pochette de malade mental qui habille l’album, on y voit un tas d’os, sur lequel se tient un bouc magistral ailé à quatre bras. Le résultat est sublime, pour moi il est très important que la pochette d’un album soit la première claque que prend l’auditeur avant même l’écoute du CD. Quoi qu’il en soit, celle-ci risque de faire rager les grenouilles de bénitier.

L’album s’ouvre sur le titre To Poison Everything. Après une courte intro, on se fait littéralement sauter à la gueule par un Death Metal bien old school et maitrisé. La voix du chanteur guitariste Po Wester est à tomber par terre, personnellement je signe direct. Daemonicus a l’air d’aimer commencer ses titres par de courtes intros, cris de femmes en panique, chants religieux et rugissement d’un hélicoptère, ou encore un homme qui discute. Je trouve que d’une certaine façon, cela amène plus de diversité aux morceaux et permet aussi de les identifier dès la première écoute. Le cinquième titre, The Grand Inquisitor, est l’une des pépites de l’album. C’est lui qui, comme expliqué plus haut, débute par des chants religieux et dès que le son d’un hélicoptère se faire entendre, la batterie part à 300 kilomètres/heure sur le premier couplet pour finir en contretemps sur les refrains. L’album se termine sur un morceau beaucoup plus doux, il s’agit de Termination. On y entend un homme qui parle sur un fond de magnifique solo de guitare, pour finir l’écoute d’Eschaton sur une touche de douceur et de légèreté.

Daemonicus, comme à chaque sortie d’album, place à nouveau la barre très haut. Si vous aviez déjà aimé les albums Host Of Rotting Flesh et Deadwork, foncez acheter celui-ci. Et si vous ne connaissez pas Daemonicus, foncez quand même, vous ne serez pas déçu !!!!