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Pourquoi chroniquer un album sept mois après sa sortie me diriez-vous. Bien, tout simplement, le groupe m’a contacté personnellement sur mon compte Facebook, afin de m’envoyer l’album et de me proposer d’en parler sur Metal Alliance. Après avoir jeté une oreille rapide, je me suis dit « c’est tellement du bon boulot que ce serait con de ne pas accepter et de passer à côté de cette découverte purement technique et brutale. Et surtout très con de ne pas vous en parler !!! »
Pour commencer, je vais vous parler un peu du groupe. Profanity s’est formé en 1993 en Allemagne. A ses débuts, le groupe propose un Death Metal assez classique, simple, et efficace. Mais plus tard, Profanity prend un tournant et s’engage dans le monde du Technical Death Metal. Un univers musical qui ne plait clairement pas au plus grand nombre, parfois pointé du doigt et jugé trop démonstratif, considéré comme un non-style où les morceaux ne sont clairement pas carrés… Et justement, c’est là que je trouve ça intéressant, notamment, de pouvoir changer plusieurs fois de rythmes et d’ambiances sur un seul et unique morceau en suivant toujours un fil conducteur sur des titres qui dépassent facilement les six à huit minutes, une véritable prouesse !
Sur ce nouvel album, Fragment Of Solace, on retrouve pas mal de guests plutôt connus dans le Metal comme Dave Suzuki (Deicide en live), Martin Bauer (Obscura), Matt Sotelo (Decrepit Birth), Dima Orlor (Fetal Decay) et Terrance Hobbs (Suffocation). Et oui, rien que ça ! Quand tu sais qu’il y a ces mecs-là qui sont venus poser leurs couilles et leur talent sur des titres pour Profanity, tu comprends que tu arrives dans la cour des grands et qu’on est loin de la maternelle à enfiler des perles !!!
Disputed Territory ouvre les hostilités. Accompagné de Dave Suzuki, le groupe nous met d’entrée de jeu une grosse patate en pleine face, leur musique est très brutale et transpire de technicité. J’allais vous dire que c’était un de mes titres préférés mais se serait vous mentir car tous les titres de l’album sont mes préférés. Reckless Souls, quant à lui, impressionne par ces passages de basse très funky assurés par Martin Bauer de groupe Obscura et des solos magistraux qui seraient idéaux pour une version extrême du jeu Guitar Hero.
On a beaucoup parlé des guests énormes de cet album, mais il faut aussi mettre en avant le travail réalisé par les membres de Profanity, composé de Thomas Sartor à la guitare et au chant, d’Armin Hassmann à la batterie et de Lukas Haidinger à la basse et au chant. Je ne vais pas trop m’étendre sur chaque titre car je vous répéterais, en boucle, qu’ils sont tous géniaux. Le meilleur moyen pour vous faire une idée, c’est d’aller vous-mêmes écouter cette pépite et de me donner votre avis.
Fragment Of Solace de Profanity est à posséder obligatoirement dans sa collection, si celle-ci est déjà remplie d’albums de ce genre de groupes, comme Spectrum Of Delusion (Dont j’avais chroniqué l’album), Virulent Depravity ou Ominous Ruin !!!!
