Parish
God's Right Hand
Genre Proto Metal
Pays Royaume-Uni
Label Dying Victims Productions
Date de sortie 28/05/2021

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Parish, bien qu’étant une formation âgée de seulement quelques années, s’oriente définitivement dans un style typé années 70, dans le son et dans l’écriture. Une batterie, une basse et une guitare électrique. Tout y est, de l’atmosphère psychédélique de l’époque à la production caractéristique de ces années, reconnaissable entre toutes, avec des influences provenant entres autres des mythiques Black Sabbath. C’est pour moi une première chronique dans ce style, que j’apprécie mais sans en être un grand connaisseur. Je vais donc vous en parler… au feeling !!!

Il s’agit d’un concept album où chaque titre incarne l’un des chevaliers de l’apocalypse, parcourant le territoire anglais ravagé par la guerre civile, avec pour destination finale une escapade dans l’au-delà.

C’est un opus au son chaud qui débute avec Apothecary, sur un rythme typé chevauchée, cavaliers de l’apocalypse oblige. La veine anglaise est reconnaissable entre toutes, avec un chant puisé dans les jeunes années de le New Wave of British Heavy Metal. Vient ensuite Bandits, tempo proche de la ballade, au ton mélancolique, allure d’un rider fatigué parcourant sa lande désolée. Une atmosphère musicale qui renvoie volontiers à un bon vieux Neil Young, ambiance désert et poussière ! Shadow s’inscrit dans le même lignée, avec un thème accrocheur, nous gratifiant en prime d’un pont planant qui laisse davantage d’expression à la basse, pendant que la guitare électrique fait résonner sa plainte déchirante. The Plea clôture ce voyage dans une ambiance bien Stoner, amenant des guitares harmonisées qui enrichissent bien ce quatre titres à la structure simple, d’une belle humilité et qui va droit à l’essentiel.

L’EP est d’un rythme général en mid-tempo plaisant à écouter, où les compositions paraissent s’achever un peu brutalement si on les écoute individuellement. Les écouter d’une traite est, je pense, essentiel (quinze minutes en tout). Car elles sont cohérentes entre elles, définitivement liées, renforçant le côté « concept EP’, dans lequel je n’ai eu aucun mal à rentrer.