Site Internet
Je vous propose dans cette chronique de plonger dans l’univers merveilleux de John Ronald Reuel Tolkien. C’est le Silmarillion que nous propose de découvrir en musique le groupe italien Ainur au travers de son nouvel album, War of The Jewels .
En premier lieu, je vais vous parler du groupe ou plutôt de cet orchestre car il se compose de pas moins de douze musiciens. En plus des instruments basiques, guitares, basse, batterie et claviers, nous avons de la corne, de la flute, de l’alto, du violon et du violoncelle.
Je débute le voyage avec Fate Disclosed qui est une intro narrative et qui débouche sur le premier titre Wars Of Beleriande. Particularité de ce morceau, il est complètement instrumental et dure presque sept minutes. C’est une excellente surprise car en général, ce genre de morceau se retrouve plus loin dans le classement des titres. Je pars donc en voyage avec Ainur dont la musique me fait vite remontrer les images des films de Peter Jackson. Coté musical, je vois un subtil mélange entre du Dream Theater et de la musique épique dans le style de Luca Turilli.
Le point fort que je relève est les arrangements entre orchestrations et riffs Metal présents sur la majorité des titres. En effet, cela permet de faire monter ou descendre l’intensité par rapport à l’évolution de ce qui est raconté. On vit véritablement le morceau ! Les échanges de voix entre Max Clara, Elena Richetta et Roberta Malerba sont vraiment prenants et apportent une couleur non négligeable aux compos. Quand au reste de la troupe, il en va de même et chaque membre a une excellente maitrise de son instrument, donc rien à en redire. Cette symbiose générale montre vraiment l’expérience d’Ainur qui officie dans cette aventure depuis treize ans.
L’opus se termine par le titre Apocalypse que vous retrouvez en version Metal et en bonus en version acoustique.
Je recommande vivement War of The Jewels aux fans de musique épique et à ceux de Tolkien.
