Boisson divine
La Hahla
Genre Folk/Heavy/Power Metal
Pays France
Label Autoproduction
Date de sortie 21/12/2019

Site Internet

Comme pour toute dégustation de bon breuvage, il faut savoir attendre la maturité. C’est donc presque quatre années après la sortie de leur deuxième album Volentat que les Gascons de Boisson Divine reviennent animer nos tavernes, avec leur troisième Bébé, La Halha, sorti en décembre 2019.

Comme sur les deux opus précédents et un peu à la manière du chant pyrénéen de Still Volk, la marque de fabrique du groupe se remarque au chant sympathique de sa langue régionale, donnant définitivement sa touche identitaire à ce Punk-Folk-Heavy-Power (et oui tout ça !) Metal du Sud Ouest de la France. Les amateurs du genre seront comblés, rien ne manque. Née d’une collaboration musicale entre deux amis d’enfance, l’aventure se concrétise avec la sortie d’un premier album en 2013, Enradigats. Depuis, Boisson Divine s’est offert nombre de belles expériences live aux côtés de groupes au noms évocateurs tels Finntroll, Mortis ou Rotting Christ, mais aussi dans des festivals de musique traditionnelle. D’un naturel éclectique et leur expérience grandissant, le groupe n’a rien perdu de sa vigueur avec La Halha. Les textes traitent de l’histoire et de la culture gascone, où se partagent avec brio les influences musicales traditionnelles et le Heavy bien senti de ces joyeux musiciens.

Le groupe met à profit son expérience passée, avec un son encore plus abouti côté production et, côté écriture, des compositions plus ambitieuses et variées qui gagnent en maturité, notamment avec le formidable final instrumental de Milharis (qui fait tout de même 10:03) et qui clôture l’édition classique de l’album. Le voyage se poursuit avec l’édition limitée, extension de cinq titres, qui s’ouvre avec une complainte acoustique au chant gascon émouvant, puis un cover de groupe traditionnel Lous de l’Ouzoum, revisité au son Punk-Rock. D’autres surprises suivent, comme un hommage au héros régional Henri IV, à l’emprunte indélébile dans l’histoire de France, et qui s’achève inévitablement sur un chant de liberté, en hommage à la Gascogne.