Une foule importante a rejoint l’OM ce 28 mai 2025 pour assister au show de A Day to Remember (ADTR) que nous qualifierons sans doute bientôt de superstars, au vu de l’énorme succès que rencontrent les Floridiens aux States. Pour se mettre dans l’ambiance, Split Chain, groupe originaire de Bristol et connaissant, lui aussi, un succès grandissant, nous présente son habile mélange de shoegaze, de hardcore et de pop-punk, encore complété par des emprunts à d’autres styles musicaux, lors d’un set au contenu musical certes un peu moins festif que ce que nous donnera à apprécier la tête d’affiche, mais tout de même raccord avec celle-ci en ce qui concerne la similitude de son public cible. Les personnes présentes ne restent en effet pas insensibles à ses sonorités, à la fois variées et cohérentes dans leur ensemble.
ADTR entre en scène sur le thème d’Ainsi parlait Zarathoustra de Richard Strauss, rendu célèbre chez les non-initiés par son utilisation dans le film 2001 : l’Odyssée de l’espace. Idéal comme intro de concert, cet air fera office de seul moment un tant soit peu pompeux de la soirée, la bonne humeur et la simplicité étant les maîtres-mots du groupe, qui entame son concert au son de The Downfall of Us All, extrait de l’album Homesick (2009). Le public démarre au quart de tour, chantant les paroles presque de A à Z. Mais ADTR vient de sortir son dixième opus qui, très logiquement, se verra mis à l’honneur à plusieurs reprises. Ainsi, A Day to Remember’s Big Ole Album Vol.1 démontre la popularité du groupe, les titres qui en seront interprétés étant déjà tous très bien connus des fans, qui continueront à donner de la voix durant pratiquement tout le concert. Qui plus est, comme toute formation pouvant se targuer d’avoir déjà une longue discographie à son actif, ses hits sont nombreux mais sur un concert d’ADTR, il n’y a que ça ! Leur set ressemble à un best of qui ne laisse place à aucune baisse de régime, ni sur scène, ni dans la salle. Quelle ambiance ! Jeremy McKinnon tient le public dans sa main : il demande un circle pit, il l’obtient. Les hymnes pop-punk teintés de metalcore et de nu-metal du groupe sont taillés pour le live.
On a coutume de parler de happy metal pour désigner la musique de groupes comme Freedom Call ou Helloween. Cette appellation, dans sa version 2.0, se matérialise à travers ADTR, qui terminera son concert dans une explosion de serpentins complétée par un bon petit lancé de rouleaux de PQ.
ADTR ou le remède infaillible à la morosité !