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Lòdz, c’est un groupe de metal lyonnais (France) qui a déjà à son actif 1 EP (And then Emptiness) et 2 LPs (Something in Us Died et Time Doesn’t Heal Anything). Avec Moons and Hydeaways, Lòdz marque son grand retour… avec quelques changements dont un changement de line-up et un travail musical que je qualifierais de plus profond !
Moons and Hideaways a été écrit en toute intimité par le groupe qui s’est réuni, coupé de tout pendant quelques jours, pour nous faire ressentir l’intensité de multiples émotions qui prennent aux tripes. Et c’est un pari réussi : Lòdz nous transporte au fil de l’album dans tout un registre d’émotions globalement plutôt dark… L’intro instrumentale de Moons and Hideaways, Pyramids, est vraiment saisissante et donne le ton (après, je suis quelqu’un de particulièrement sensible à l’intro des albums… ) Dès la suite de Pyramids, une cohérence émotionnelle se met en place : You’ll Become a Memory, Chimeras, Ghosts of Confusion, sont autant de chansons qui installent peu à peu l’auditeur dans une mélancolie confortable (comme quand on se sent mal, mais qu’on a besoin de rester encore un peu dans le mal avant de remonter la pente). C’est très personnel, mais je trouve que la chanson Play Dead, qui n’est pas une mauvaise chanson mais que je qualifierais d’un peu plus « pop », freine un peu ce mood. Mais pas de panique, on s’y replonge directement à la suite. Quelques chansons (Fast Rewind, Sorry for September) donnent un peu d’espoir dans la noirceur de l’album mais, on ne va pas se mentir, Moons and Hideaways, c’est comme un film de Clint Eastwood : c’est bitter sweet. Ça finit pas forcément bien… En somme, je vous dirais que l’album est dark mais ne vous laissez pas avoir par les quelques lueurs d’espoir et de lumière qui le parsèment ! C’est un peu comme Gollum dans sa grotte quoi…
Moons and Hideaways est musicalement très abouti et le mix signé Nikita KAMPRAD vient parfaire ce travail de Lòdz. À écouter de toute urgence !