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Pour moi, le Québec se résumait, jusqu’à présent, à un accent très atypique, les mètres de neige, et les gâteaux au sirop d’érable ! Aujourd’hui, je peux ajouter à ma liste le Death Melo des Confined to Oblivion. Bien que Confined comme nous tous, le groupe n’a en rien perdu de sa passion métalleuse, au contraire ! Après deux années de travail acharné, ils sortent enfin un premier album aux teintes légèrement hybrides.
Resumption vient à la suite de deux EP remarqués sur la scène outre-atlantique. Et la première impression ressentie, c’est cette envie rageuse de sortir de la zone de confort Death Melo. Ce qui est frappant, c’est cette touche Metalcore (si, si, écoute bien) qui se dégage de manière subtile. Quand Lamb of God rencontre As I Lay Dying !
Tout est savamment travaillé pour donner à la structure musicale de l’album une puissance encore peu connue au groupe. Impossible de soupçonner jusqu’alors qu’ils possédaient une telle énergie communicatrice ! Il faut dire que Confined to Oblivion a su s’entourer du meilleur pour penser mixage et mastering, en la présence de Henrik Udd (Architects, At the Gates, et Secticflesh entres autres).
Et ça se ressent ! Chaque instrument est mis en valeur, tous sur le même pied d’égalité pour dégager une réelle profondeur mélodique. Le groupe a pris le temps pour composer des sonorités accrocheuses et enivrantes, motivé par une envie de marquer les esprits, comme pour nous signifier qu’ils marquaient avec Resumption, une vraie étape dans l’histoire du groupe.
La batterie martèle, morceau après morceau, pour nous faire rester dans un sentiment de lutte permanent ; les riffs et la voix se font, titre après titre, de plus en plus lourds. Souhaitant aller toujours plus loin dans l’exploration de leur créativité, Confined to Oblivion cherche les arrangements complexes mais harmoniques.
Resumption te touchera personnellement car il est sans cesse question de repousser ses limites, de luttes et de dépassement de soi. Confined to Oblivion marque ici un beau premier chapitre de leur histoire en offrant un petit coup de jeune rafraîchissant au Death Metal avec des compos ultra riches et travaillées pour défoncer de la cervicale métalleuse.