Salut Martín, il semble que White Stones soit né en pleine pandémie, avec un premier album en mars 2020 et puis Dancing into Oblivion qui arrive moins d’un an et demi après.
Oui, mais j’ai commencé à travailler sur le premier album un an avant la pandémie, je ne me doutais pas encore de ce qui allait nous arriver. J’ai été pas mal inspiré par cette situation et j’ai commencé à travailler sur notre deuxième album une semaine après la sortie du premier.
Le line up a évolué également entre les deux albums avec l’arrivée d’un nouveau batteur.
Tout à fait, notre batteur précédent, Jordi Farré, s’est installé en Allemagne et n’a donc pas pu participer à l’enregistrement du deuxième album. Une bonne opportunité pour moi pour recruter un batteur qui correspond à cet album qui présente pas mal d’éléments différents au premier, et le jeu de Joan Carles Marí Tur est tout à fait adapté. On ne s’était jamais vu avant le studio et on a vraiment bien accroché, comme si on se connaissait depuis toujours.
Vous êtes retournés vers vos premiers studios pour l’enregistrement et le mastering ?
Absolument, nous avons enregistré dans le studio de notre chanteur Eloi Boucherie, le Farm Of Sounds Studios à Barcelone. Super pratique car nous sommes voisins et on a pu se voir souvent même si j’ai enregistré une grosse partie tout seul. Eloi a ensuite envoyé l’enregistrement à Jaime Gómez Arellano d’Orgone Studios (UK). On a vraiment bien apprécié le travail qu’il a fait sur Karuahy et il nous connaissait déjà bien, il savait ce qu’on voulait.
Vous avez donc pas mal travaillé à deux avec Eloi, l’enregistrement en a été facilité ?
Oui tout à fait, j’ai pu enregistrer les basses et guitares en une semaine, Eloi ses lignes de voix, les paroles sont toutes de lui. Il ne nous manquait que la batterie. Joan est venu enregistrer pendant deux jours sur place et Joao Sasseti m’a envoyé ses solos de guitare depuis le Portugal.
Quelles sont tes influences musicales et que t’a inspiré cette pandémie ?
J’écoute un peu de tout, beaucoup de metal bien sûr, mais aussi du jazz et je pense que tout cela influence ma musique. Je me souviens de la peur que j’ai éprouvée face à la pandémie quand j’ai commencé à écrire cet album. Les médias, les politiciens disaient tout et son contraire. On ressent l’évolution de mes états d’esprit tout au long de l’album.
Peux-tu nous parler de la pochette de Dancing with the Oblivion ?
Oui, une combinaison de noir et rouge, des couleurs très fortes pour exprimer des sentiments très forts. Ma compagne Sandra s’est chargée de la réalisation, elle est photographe.
Vous avez sorti deux vidéos, quelle importance ont pris les réseaux sociaux pour communiquer ?
Nous avons sorti le clip de Chain of Command et une vidéo de paroles illustrées pour New Age of Dark. Je dois dire qu’on a eu pas mal de vues et de bons retours. C’est une très bonne manière d’accroitre sa visibilité même si je ne suis pas vraiment utilisateur de réseaux sociaux. Nous devions enregistrer notre clip plus tôt mais j’ai eu le covid, on a dû reporter. On l’a finalement enregistré en juillet, c’était super que tout le groupe puisse se retrouver.
Avez-vous des projets pour les mois à venir ?
Pas vraiment, nous sommes comme tout le monde, on ne sait pas quand la situation va nous permettre de nous reprojeter. On ne fait pas grand-chose avec Opeth non plus et j’adorerai en profiter pour emmener White Stones sur scène. On n’a jamais pu jouer live, on a même dû annuler les deux festivals qu’on avait prévus quand on a sorti notre premier album, le festival Prognosis aux Pays-Bas notamment, qui a été reporté en 2022.
Merci beaucoup Martín, tu veux ajouter quelque chose pour vos fans francophones ?
Oui bien sûr ! J’espère vraiment que la situation va s’améliorer vite en Europe pour venir vous retrouver tous sur scène avec White Stones ! Dancing into Oblivion sort à la fin du mois d’août, j’espère que vous pourrez l’écouter et l’apprécier en attendant de nous retrouver.