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Le quatuor Book Of Wyrms originaire de Richmond en Virginie et son Heavy Metal psychédélique sort son troisième album, intitulé Occult New Age, qui verra le jour le 7 mai sur le label Desert Records. Voyage psyché planant au programme, accrochez-vous !
Book Of Wyrms a un son rétro années 70 très intéressant, avec un univers musical mélangeant rock psychédélique, Heavy Metal et Stoner, pour un résultat qu’on pourrait qualifier de Space Metal, surtout avec ses influences cosmiques qui rappellent parfois des morceaux d’Hawkind.
La production est, elle aussi, vintage et le disque est clairement intemporel et aurait pu sortir en 1976, mais pourtant la formation a été créée en 2014, donc c’est tout frais! Occult New Age est le troisième opus des Américains qui ont débuté leur carrière avec une démo en 2015. La pochette a été réalisée par l’artiste originaire de Virginie, Taralyn Phillips, qui travaille avec le groupe depuis ses débuts. Elle est d’une beauté artistique occulte et sombre qui colle parfaitement avec le contenu de l’album.
Composé de huit titres, ce disque a un groove exceptionnel et sonne comme une jam intersidérale unique et trippante. Le chant féminin envoûtant de Sarah Moore Lindsey ajoute de la texture à la musique du quatuor et les riffs de guitare sont efficaces, pesants et incisifs. Les musiciens jonglent entre les passages plus sombres et lents caractéristiques du Doom et ceux plus rythmés et accrocheurs.
J’ai particulièrement aimé les morceaux suivants :
–Hollergoblin : sorti sous forme de single, on quitte l’espace temps qu’on connaît pour être littéralement hypnotisé par ces douces sonorités hallucinogènes et sa palette d’ambiances et de couleurs extrêmement riche. A partir de 6:22, on change d’ambiance avec ces roulements furtifs de batterie et ce riff de guitare catchy d’une puissance extraordinaire ! Ce qu’on appelle un « killer riff »! Les paroles traitent de la paranoïa.
–Dracula Practice : pièce sombre où on plonge dans l’univers du vampire mythique résidant en Transylvanie. J’adore la guitare et sa distorsion qui part dans tous les sens avec son côté psyché-Woodstock. A partir de 3:18, le riff de guitare lent et oppressant rappelle parfaitement l’ambiance terrifiante recherchée. La fin de la pièce avec sa basse groovy au possible et les synthétiseurs mêlés à la guitare bien grasse, pour ensuite enchaîner avec de la double pédale est la cerise sur le gâteau qui vient conclure l’album de la plus épique des façons !
Les membres du groupe ont qualifié l’album comme étant le plus rapide, le plus lent, le plus lourd et le plus étrange. C’est vrai qu’il est tout ça à la fois grâce à la variation d’émotions, de tempos et d’ambiances. Occult New Age m’a mis une claque du début à la fin, avec rien à jeter et des compositions furieusement efficaces, en plus d’une créativité étonnante. Pour ceux qui veulent vraiment vivre une expérience en écoutant un disque, je vous le conseille vivement ! Les formations des années 2000 qui arrivent à te faire voyager vers des terrains inconnus mais agréables m’étonnent toujours.