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Du haut de ses 73 printemps, Udo Dirkschneider n’est visiblement pas encore résigné à rendre les armes. L’homme a pourtant bien roulé sa bosse tant au sein d’Accept, le groupe qui l’a révélé, qu’avec U.D.O. ou même Dirkschneider, formations avec lesquelles il milite encore aujourd’hui.
Avec Dirkschneider & The Old Gang, le bougre se lance un nouveau défi. Il y côtoie encore ses deux comparses d’Accept, le guitariste Stefan Kaufmann et le bassiste Peter Baltes. Mais il est aussi accompagné de Mathias Dieth, ex-guitariste d’U.D.O., de la chanteuse Manuela Bibert, qui l’avait accompagné sur son projet orchestral, et last but not least, de son fils Sven qui officie en tant que cogneur derrière les fûts.
À l’inverse d’U.D.O., DATOG (diminutif de Dirkschneider and The Old Gang), évolue dans un registre beaucoup plus mélodique et traditionnel que le pur heavy metal dispensé par l’autre formation d’Udo Dirskchneider. Ainsi, les titres Babylon et son ambiance arabisante, et l’excellent Time to Listen, s’appuient sur des ingrédients certes convenus mais particulièrement efficaces qui fleurent bon le heavy des années 80. Beyond the End of Time en est aussi une parfaite illustration puisque ses rythmiques ne sont pas sans rappeler le Princess of the Dawn d’Accept. On apprécie aussi beaucoup les vocalises que s’échangent Udo et Manuela Bibert sur It Takes Two to Tango ou Strangers in Paradise où le solo de Mathias Dieth fait merveille.
Malheureusement, il n’est pas (encore) prévu de tournée pour sceller cette belle union de musiciens talentueux. Ceux-ci se donnent le temps de mesurer l’impact auprès du public avant d’évaluer si cet excellent Babylon connaîtra un prolongement ou pas. Il le mériterait amplement…
