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Petit bijou venu tout droit du pays du soleil levant, Anguis Dei nous offre leur premier album Angeist, sorti après un 1er EP Ad Portas Serpentum. Un premier album finement réalisé comme savent le faire les japonais dans la plus pure tradition d’un BM symphonique qui n’est pas sans rappeler Dimmu Borgir, Emperor ou encore Mortiis. Ouais Mortiis, mes Dark Worshippers… Mortiis !! Pour ceux qui s’en souviennent. Des influences grandiloquentes remplies là aussi d’occultisme au latin de cuisine bien cliché mais efficaces. Ça me fait sourire…
Un album plutôt varié qui regroupe des influences multiples mais récurrentes ainsi qu’une exécution au poil. Des voix hallucinantes sorties tout droit d’un théâtre des vampires à la Cradle dans Wrestoration. Je parle là vraiment du décor hein, car il serait compliqué de se comparer à Dani Filth, c’est net. Mais, le chanteur ici apporte une touche très intéressante, parfois saturée, parfois bien Heavy et maitrisée. Angela Krudeliis et Through the Aperture of Time nous amènent des orchestrations parfaites et des aspects techniques toujours tellement bien placés… On retrouve ici toute la rigueur japonaise. C’est le cas aussi dans Bortenfor Grensen et Angeist qui montrent en boucle un côté Nightwish, Dimmu ou Cradle. Ça tourne, ça tourne sans cesse ces influences bien connues et reconnaissables entre toutes franchement… J’hésite encore, entre les trois mon cœur balance, m’voyez. J’ai beau chercher une touche particulière qui ne ressemblerait qu’à Anguist Dei, une originalité, je ne trouve pas.
Dans tous les cas, Angeist est un album très bien réalisé mais sans aucune surprise et sans nouveauté. Néanmoins, il ravira sûrement les fans du genre.
A suivre de près donc !
Sayonara !
