Salut Hugo !

Salut Dave, merci de nous accorder du temps. Tout d’abord, comment vas-tu ?

Avec plaisir, merci d’être partant pour l’interview !

Comment te sens-tu à l’approche de la date de sortie de ton nouvel album, New Gods, New Masters ?

Je suis vraiment excité, je ne peux plus attendre.

Est-ce que tu es un peu nerveux de voir la réaction des gens ou alors tu es suffisamment fier de toi pour te dire que ça te soit égal ?

Peu importe que les gens aiment ou pas, j’ai fait de mon mieux.

Je l’ai écouté aujourd’hui et il est super.

Merci.

J’ai vu que trois singles étaient déjà sortis. Comment les as-tu choisis ?

Je crois qu’on voulait mettre en avant les invités qu’on a sur l’album, Jonny (Job for a Cowboy) et Travis (Cattle Decapitation). Chacune de ces chansons montre un aspect différent de l’album et du son de Revocation. Le premier single est plus lent et lourd que ce qu’on a l’habitude de faire. On voulait le sortir pour voir ce que les gens en diraient. Le dernier single Sarcophagi (of the Soul) est plus dans la veine des anciens albums de Revocation, très thrash mais toujours dans une dominante de death metal, avec des riffs thrash plus techniques.

Comment l’album a-t-il été composé ? Est-ce que tu l’as fait seul ou les quatre membres y ont participé ?

J’ai écrit la musique moi-même tout en échangeant sur certaines parties de batterie avec Ash (Pearson), notre batteur, et les paroles sont majoritairement de moi. En écoutant l’album, on peut sentir qu’il y a mis son grain de sel.

J’ai vu que dans l’album tu parles beaucoup de l’Intelligence artificielle (IA). Comment tu te sens par rapport à cela ?

Pas bien. (Rires) Je crois que, au pire, ça nous conduira à l’extinction de l’humanité. C’est une cause qui nous concerne tous.

Qu’est-ce qui t’a inspiré cette thématique ?

Les événements actuels, ceux qu’on voit en lisant les journaux, en restant au courant de ce que pensent les plus alarmistes au niveau de l’IA, les data-scientifiques, les gens qui travaillent dans l’industrie de l’IA et qui tirent la sonnette d’alarme. Cela demande des recherches pour rester à jour car, comme pour tout ce qui est en lien avec la technologie, ça évolue très vite. C’est quelque chose qui me fascine, c’est une forme de curiosité morbide car l’IA est une menace potentielle pour notre espèce.

Est-ce que tu utilises l’IA ou tu évites autant que possible ?

De nos jours, dès que tu utilises Internet, tu utilises l’IA. Dès que tu fais une recherche sur Google, tu utilises l’IA. C’est impossible d’y échapper. La question n’est pas forcément de savoir si ChatGPT ou toutes les autres IA du même système vont exterminer la race humaine, mais quelles seront les inventions futures qui vont éteindre l’humanité.

Est-ce que ça t’arrive de l’utiliser pour écrire de la musique ?

Pour moi, c’est une chose où l’humain domine. Je veux dire que j’adore écrire de la musique, je pense que c’est une caractéristique humaine d’être capable de faire entendre ta voix, de laisser transparaître ton identité musicale, c’est quelque chose que j’aime faire. Utiliser l’IA pour faire ta liste de courses, c’est du gain de temps et permet d’avoir plus de temps pour composer de la musique. Je ne suis pas contre l’IA dans tous les sens du terme, je comprends que cela puisse être utilisé comme un outil. J’aime écrire, alors je préfère donner à l’IA des tâches que je n’ai pas envie d’accomplir.

Tout cela se ressent dans l’album, il sent bon le fait-humain. Comment tu fais pour composer des choses nouvelles tout en gardant l’identité de Revocation ?

Je crois que je me soucie vraiment de la musique que j’écris. J’essaie d’être assez réfléchi, de prendre des mesures pour ne pas me répéter. Revocation a maintenant 9 albums, qui ont tous été écrits, en grande partie par moi. Revocation est arrivé à un point où il a son propre son. Je le dirais comme ça : quand les gens écoutent Revocation, j’aimerais qu’ils aient ces deux réactions : 1) « Ca c’est du Revocation », et en même temps des tas de moment où ils se disent « Wow, je ne l’avais pas vu venir ». C’est le meilleur moyen de montrer qu’on a notre propre identité sonore et qu’on est toujours capable d’étonner et de surprendre les gens et de les empêcher de prédire la suite de la chanson. Pour moi, c’est ça l’objectif.

Je crois que vous l’avez atteint car les morceaux sont vraiment imprévisibles. Quand une chanson commence, on ne peut pas savoir comment elle va finir, c’est plutôt cool.

J’aime faire ça. Parfois c’est bien de revenir au premier riff, parfois c’est bien de suivre une direction totalement différente, qu’on n’aurait pas imaginée au départ. Pour moi, l’un des éléments les plus importants de la musique est l’élément de surprise.

Quand tu écris de la musique, est-ce que tu penses à la réaction des gens ? Si tu veux voir un circle pit ou un wall of death par exemple…

Ouais, je crois que certains riffs que j’écris ont naturellement un côté lourd, un rythme qui me permet d’imaginer la réponse du public en live. Par exemple, le riff de fin de Data Corpse a un super groove et des changements de tempo. On peut imaginer la réponse du public là-dessus. J’essaie de me concentrer sur la musique quand je l’écris, de mettre les idées sur le papier comme elles viennent, sans me concentrer sur le reste. Quand je mets tout bout à bout, je me dis parfois que ça pourrait faire une super chanson en live, à cause d’un riff qui tabasse ou d’un pont super lourd. C’est le genre de chose qui me vient lorsque je fais les arrangements.

Dans l’album il y a une chanson instrumentale, The All Seeing. C’est une habitude plutôt old school, non ? Il y a peu de groupes qui en font encore.

C’est une vieille habitude, une tradition.

Et le morceau part dans tous les sens, c’est plutôt sympa.

Merci. Le personnage du All Seeing revient à plusieurs reprises dans l’album, c’est une super intelligence, une IA, qui élimine l’humanité. Je voulais un truc qui aille dans plusieurs directions à la fois, qui soit sa personnification musicale. J’ai vraiment essayé de tout mettre en œuvre pour que ça soit le cas.

J’ai écrit une chronique de l’album cet après-midi et j’étais un peu perdu au moment de parler de The All Seeing. Je ne savais pas par où commencer, ni même comment finir d’en parler tellement elle change sans arrêt. En plus, les solos sont dingues !

Merci.

Comment vous allez faire pour les featurings en live ? Est-ce que ce sera simplement des samples ?

Je vais apprendre le solo de Gilad (Henkelsman) ou au moins essayer d’en improviser un. Gilad est un guitariste de jazz et l’a très bien fait sur l’album. Il se pourrait bien que ça soit un mix des deux, je n’ai pas encore décidé comment ça va se faire.

Est-ce que vous allez la jouer lors de votre prochaine tournée ?

J’aimerais bien ouais, je pense que ça va se faire.

Génial ! Comment vous allez faire pour les chanteurs ? Est-ce que vous allez utiliser des bandes enregistrées ?

Alex (Weber) peut chanter aussi, il a un super growl, Harry (Lannon) a un chant très bon aussi. Je vais probablement faire la majorité des parties vocales mais on va certainement faire appel à eux pour certaines sections, pour rendre le show aussi bon que possible.

L’avant-dernière fois que je vous ai vu, vous n’aviez pas de bassiste. Est-ce que ça change quelque chose pour toi, une fois que tu commences à jouer ?

Ce n’est pas quelque chose de désirable. J’aime avoir tous les membres sur scène, c’est clair.

Je suis d’accord. Pour le public aussi c’est plus sympa quand il y a tout le monde. La première fois que je vous ai vu, vous étiez là à 4. C’était pendant votre tournée avec Goatwhore. C’était trop bien.

Merci

Comment as-tu recruté les nouveaux membres du groupe ?

Harry, je l’ai vu jouer en live avec Cognitive et j’ai beaucoup aimé sa présence scénique. Alors je suis allé le voir pour qu’il fasse quelques concerts avec nous. Pour Alex, je le connais depuis sa période dans Obscura. Il joue dans Defeated Sanity et Malignancy, des trucs plutôt techniques. En plus, il a posté une reprise de Revocation en ligne et cela a attiré mon attention. Ça faisait du sens de prendre quelqu’un qui s’est donné la peine d’apprendre une chanson du groupe et qui l’a mise en ligne.

J’ai eu l’occasion de voir Harry lors de votre tournée avec Cattle Decapitation, il a tout déchiré !

Il est très bon, oui.

La chanson avec Travis, vous l’aviez déjà planifiée ou c’est venu pendant la tournée ?

Il l’avait déjà enregistrée bien avant la tournée.

Comment t’as choisi les gars pour venir faire des featurings ?

Je ne sais pas vraiment, je pouvais presque entendre leur voix pendant le processus de création. Ça dépend des situations. Certaines fois tu te dis que ça serait cool d’avoir un invité (chant ou guitare) sur telle ou telle partie. Je suis juste heureux que ça ait pu se faire.

Du coup, tu écris d’abord les chansons et ensuite tu décides celles où tu aimerais un featuring. Quelle a été ta plus grande inspiration pour la musique de l’album ?

Je ne suis pas sûr de pouvoir te donner une source d’inspiration en particulier, j’écoute tellement de musiques différentes. J’écoute de tout dans l’univers du metal, du jazz, du classique. Tout cela m’a plus ou moins inspiré. Je ne saurais alors pas donner un nom précis.

Si je devais me mettre à apprendre à jouer d’un instrument ou à fonder un groupe, quels seraient tes premiers conseils ?

Pour apprendre un instrument, je dirais qu’il serait intéressant de prendre un professeur qui puisse t’apprendre les bases de la théorie et des bonnes habitudes à prendre, quelqu’un qui puisse te donner des conseils qui te suivront tout au long de ta carrière musicale. C’est très important de prendre tout de suite des bonnes habitudes, surtout quand tu commences à jouer. Pour ce qui est de créer un groupe, je pense qu’il faut définir en priorité le style de musique. Est-ce que ça sera du death metal ? du thrash metal ? du black ? Est-ce que ça sera un mix de tout cela ? Il faut choisir ce qui va définir la musique du groupe. Est-ce que tu veux faire un groupe qui joue sur la tendance du moment, est-ce que tu veux juste faire un groupe de reprises pour t’amuser ? Est-ce que tu veux créer quelque chose d’unique, avec un message à délivrer. Il faut aussi s’entourer avec des gens qui ont le même objectif. Si tu prends quelqu’un qui veut jouer du death metal et un autre qui veut faire de la country et que tu les mets ensemble… parfois la magie peut opérer, mais la plupart du temps c’est le mal de tête assuré et ça risque de ne pas être aussi cool que ce que tu espères. Il faut faire attention à travailler avec des gens qui ont une vision similaire de votre musique et surtout de garder l’esprit créatif au sein du groupe.

Qu’est-ce qui te maintient créatif, vingt ans après les débuts de Revocation ?

L’amour de la musique, la passion de la création active. C’est un peu bizarre, c’est un cycle sans fin. Si je suis dans un endroit inspirant, je suis plus créatif et plus je suis créatif, plus j’ai envie de créer. C’est une sorte de cercle vertueux. Je crois que je n’ai toujours pas dit tout ce que je voulais, je n’ai pas exploré toutes les directions qui m’intéressent, alors je continue. Dans la musique, rien n’est jamais fini, on peut toujours aller plus loin. Si jamais tu venais à rien avoir à dire, ce n’est pas un problème. Tu peux travailler sur ta technique ou sur la musique de quelqu’un d’autre pour apprendre de nouvelles choses, pour trouver ton inspiration. Si tu n’as pas d’inspiration, il ne faut pas forcer. Ça peut aider de sortir, faire une jolie marche et de bien se reposer. Qui sait ce qui nous attend demain. Tu ne peux pas forcer la créativité, c’est une certitude.

Est-ce qu’il y a un endroit en particulier où l’inspiration te vient ?

Oui, il y a ma salle de classe, mon studio maison, dans lequel il y a toutes mes guitares aux murs, mes œuvres d’art qui m’inspirent. En plus j’ai repeint tous les murs pour avoir une couleur plus favorable à la créativité. J’ai aussi des plantes. Avec les années je suis devenu un « plant dad » et ajouter du vert me fait du bien, cela améliore la qualité de l’air. J’ai joué tous mes riffs devant elles et elles n’ont rien dit et se portent bien. Ça doit signifier que les riffs sont bons (rires).

Excellent. Tu écris tout en même temps ou tu composes d’abord la guitare puis après le reste ?

Ça dépend des fois. Certaines fois, je m’assieds et j’ai un riff complet. Parfois j’ai qu’une petite idée et parfois même un simple embryon d’idée pas encore formé. Je reviens après, voir si quelque chose venait à pouvoir le compléter.

Comment tu fais pour décider qu’une chanson est terminée, qu’elle doit être enregistrée comme ceci et ne plus faire l’objet d’aucun changement ?

C’est dur. C’est un peu comme pour un peintre, comment sait-il quand il peut reposer son pinceau ? Pour moi, c’est quelque chose d’un peu inné. Parfois, tu ne peux pas le sentir avant que la dernière note ne soit enregistrée. Parfois je me chie dessus et je veux essayer de faire une harmonie ici ou là ou rajouter une texture. Quand j’enregistre, j’écoute en boucle ce que ça donne. Je vais de l’avant, je reviens en arrière sur certaines choses. J’écoute jusqu’au dernier moment. J’essaie de chanter plus haut au lieu de plus grave sur telle ou telle phrase, ce genre de détails. Jusqu’au moment où j’arrive à prendre du recul et à me dire que, oui je pourrais bosser toute une vie sur un morceau, mais que j’ai d’autres choses à faire, d’autres musiques à écrire et que celle-ci est bonne. C’est dur à dire quand c’est bon. C’est une sensation que j’ai où je me dis que je pose ma gratte, que je peux sauvegarder l’enregistrement et que je peux enfin sortir et ne plus jamais réenregistrer cela.

Combien de temps ça t’a pris d’écrire et d’enregistrer l’album ?

J’ai pas fait les calculs mais plusieurs jours, semaines.

C’était une longue aventure pour en arriver à avoir l’album entre les mains.

C’est comme ça que ça marche.

Le jeu en vaut la chandelle. Comment t’as choisi la pochette de l’album ?

Et bien, tu sais que j’ai déjà travaillé avec Paolo Girardi pour la pochette de notre ancien album et il a fait un super taf. C’est un magnifique artiste, il suffit de regarder ses travaux pour se rendre compte de son style unique et il est très prolifique. Puisqu’il a fait notre dernière pochette, je savais que j’avais envie de retravailler avec lui.

J’ai remarqué qu’il y avait pas mal de similitudes entre la pochette de votre premier album et celle de New Gods, New Masters. Est-ce que c’était une demande de ta part ou une idée à lui ?

Je voulais qu’il y ait des éléments de rappel. Je lui ai dit que je trouverais ça plutôt cool. Il y a même des éléments de notre première démo Summon the Spawn, le cercle d’invocation. Alors c’était tout à fait intentionnel, belle observation.

Le futur s’annonce chargé pour Revocation, la sortie de l’album sera suivie de pas mal de tournées. T’as déjà un plan pour la suite ?

Je suis prêt pour le départ ! Et l’année prochaine ça sera les vingt ans du groupe, il y aura encore plus de choses à venir que ce qui est déjà annoncé.

Comment vous allez faire votre setlist ? Avec beaucoup de chansons du nouvel album ?

Pendant notre prochaine tournée on va faire plein de titres du nouvel album, mais pour la tournée anniversaire on va faire un mix.

Ça doit être un choix difficile avec toutes vos chansons et vos albums. Est-ce que vous serez la tête d’affiche de la tournée anniversaire ?

J’adorerais ça ! Ça serait cool ouais d’être la tête d’affiche pour nos 20 ans. Ça va dépendre d’un tas de choses.

Je crois ne jamais avoir vu Revocation en festival. Est-ce que c’est juste de la malchance ou vous préférez jouer dans des salles ?

On a fait le Summer Breeze, le Hellfest, le Ieperfest. On en a fait quelques-uns au fil des années.

Tu préfères jouer dans les fests ou dans les salles ?

Il y a différentes ambiances. Quand tu joues dans un fest il y a plein de monde et c’est une sorte de fête géante, mais jouer dans un club c’est cool, plus intimiste.

Perso, j’aime bien les salles, c’est plus facile de rencontrer les artistes. T’aimes bien quand les gens viennent t’aborder ou t’es souvent très occupé ?

Tu sais, d’être en tournée et de jouer peut faire qu’on a un tas de trucs à faire pendant la journée et il faut penser à être frais pour le concert mais, bien sûr, j’aime rencontrer les fans. J’ai rencontré des gens vraiment cool, des gens qui aiment vraiment ma musique. Ça fait toujours extrêmement plaisir de voir des gens qui viennent et qui aiment véritablement cette musique.

C’est toujours cool de pouvoir rencontrer des artistes.

Merci. Je me réjouis que ça recommence pendant la prochaine tournée !

Est-ce que t’as une histoire sympa de votre passage en studio à me raconter ?

J’en ai une à te raconter. Ash est un batteur incroyable. On était dans le studio en train d’enregistrer la chanson Despiritualized et on écrivait la section rythmique de la batterie, pour qu’elle suive bien le riff de guitare, et cela demande beaucoup de réflexion à Ash, de mon côté je cherche aussi une idée qui pourrait coller et, en déconnant, je lui ai dit « joue voir un blast beat ». On a rejoué le tout avec et on a dit « ça y est, on a notre piste ». Des fois, aussi intelligent que tu sois ou que tu croies être, un putain de blast beat est la solution.

C’est un batteur exceptionnel, il est trop fort ! Comment décrirais-tu le style de Revocation ? C’est plus du death influencé par du thrash ou l’inverse ?

À la base, c’est du death metal, mais il y a toute une ribambelle d’autres styles qui influencent la musique de Revocation. Le death est l’ingrédient principal mais il y a plein de condiments tels que le thrash et d’autres encore.

Je me posais la question, car c’est un mix plutôt bien équilibré et que pour ma chronique je dois utiliser un mot pour décrire le style du groupe. A ton avis, quel est le meilleur moyen d’écouter de la musique ? Les vinyles, les CDs, le streaming ?

Pour être honnête, je n’ai pas de tourne-disque. Mon ancien coloc’ en avait un et on aimait bien se passer un petit vinyle. Pour moi, quand t’es dans la voiture ou dehors avec tes écouteurs le streaming c’est pratique. Chez moi j’ai ma chaîne hi-fi. Dès que j’ai accès à de la musique j’en écoute, d’une manière ou d’une autre.

Génial. Je crois qu’on arrive au bout de l’interview. Merci beaucoup de m’avoir accordé ton temps !

Merci, Hugo .

C’était vraiment cool.

À la prochaine !

Salut.