Salut les gars ! Comment ça va ?

Tommy : Je vais bien !

Chris : Très bien, on passe du bon temps sur le bateau.

C’est votre première fois sur le bateau. Comment ça se passe ?

Tommy : Plutôt bien, je crois.

ChrisTommy] : T’es déjà venu, c’est juste ?

Tommy : Oui, j’étais là en 2018 avec Sabaton, c’était bien. Aujourd’hui, il y a un peu plus de choses à faire.

Chris : On va prendre part au All Star Jam. Pour moi, cette première croisière est une sacrée expérience !

Tommy : C’est juste grandiose.

Comment vous sentez-vous à l’approche de la sortie de votre nouvel album ?

Tommy : Le plus dur est passé.

Chris : Oui, le plus dur est passé pour cet album.

Tommy : Absolument !

Chris : C’est cool de pouvoir enfin le sortir. C’est très excitant ! Les gens ont l’air d’aimer ce qu’ils entendent, c’est cool.

À quoi peuvent s’attendre les fans avec ce nouvel album ?

Tommy : Je crois qu’ils peuvent s’attendre à un mélange entre notre premier album Above the Sky et quelques éléments de notre album de Noël… mais je crois, je sais, qu’ils peuvent s’attendre à des morceaux catchy, des chansons qu’ils pourront chanter avec nous avec des mélodies catchy, plus de basse, plus de Chris Davidson.

Chris : (rires) Plus de solos de guitare également. Plus de duels de solos de guitares.

Tommy : Plus de solos de guitare, absolument.

Chris : Je crois qu’ils peuvent s’attendre à quelque chose comme… un peu comme dans les 80’s et 90’s mais un peu plus moderne. Il y a une touche de modernité, quelque chose de nouveau du power metal.

Tommy : Je crois aussi.

Quelle a été votre plus grande inspiration ?

Tommy : Je dirais, concernant la partie musicale, sans doute Stratovarius, Hammerfall, tu sais, ces groupes de power metal… Il y a aussi du Gary Moore là-dedans, du Manowar.

Chris : Oh oui, du Manowar ! (rires) Il y a une ligne de basse qui sonne comme Black Sabbath à un moment sur tout l’album. (rires)

Tommy : (rires) Comment ça, Black Sabbath ?

Chris : La ligne de basse typique Black Sabbath ! (il fredonne la ligne de basse) (rires)

Tommy : En fait, il y a une chanson qui est vraiment inspirée de Black Sabbath

Chris : Oui, on peut le dire. Elle en est vraiment inspirée, je crois.

Tommy : De la bonne période de Black Sabbath ! (rires)

Chris : C’est discutable. (rires)

Tommy : La période Tony Martin. (rires)

Quelle est votre chanson préférée sur cet album ?

Tommy : Euh… Sur ce dernier album, c’est sans aucun doute la chanson My Epic Dragon […] J’ai écrit cette chanson en 2018 et la sortir si longtemps après… Je l’aime beaucoup, j’en suis très fier. C’est aussi la première fois que Majestica chante les dragons et pour moi également, en tant que mec qui joue du power metal, chanter à propos de dragons, enfin, après plus de vingt ans, c’est cool, j’ai pris plaisir à le faire.

Chris : Pour moi, je crois… c’est dur de choisir, parce que toutes les chansons sont assez bonnes mais je dirais peut-être Battle Cry. Elle est rapide, un peu agressive par moments, mais la partie de chant est aussi très importante. C’est une chanson très très cool.

Tommy : Oui

Chris : Et catchy.

Comment est-ce que vous choisissez de sortir les singles ? Pourquoi ces chansons en particulier ?

Tommy : Une des chansons était planifiée pour être un single avant même qu’elle ne soit écrite…

Chris : En fait, les deux l’étaient.

Tommy : Ouais.

Chris : Tu te souviens ? Quand on a commencé avec l’idée de A Story in the Night, on s’est dit que ça allait être notre deuxième single.

Tommy : Qu’on allait le dévoiler en vidéo, ce que nous avons fait.

Chris : Si tu regardes la vidéo de Power Train, tu peux voir Majestica jouer devant un train ; il y a une séquence dans laquelle ils filment un ordinateur et tu peux y voir des classements, et c’est écrit A Story in the Night. Depuis le début, notre plan était de la mettre, même si on a un peu douté un moment. Finalement, on s’est dit qu’on irait comme ça.

Tommy : Ouais.

Comment avez-vous choisi le titre de l’album ?

Tommy : Et bien, il y a beaucoup de trains dans les alentours de notre local de répétition. Tous types de trains. Un hangar dans le même bâtiment que nous, un musée très proche. Si tu veux faire quelque chose au sujet des trains, tu as accès à tout ce background super cool et tout. On a accès à tout ça librement, sur le pas de notre porte et on peut être un groupe super cool dans un train, sur les rails.

Chris : Ouais.

Tommy : Je ne me souviens pas comment on en est venus à ça… Je me rappelle que c’était comme Power Train, et là, c’est bien parce qu’on a le Power Tour, le Power Crew, le Power Guitar et les Power Drumsticks, etc…

Chris : Ouais. Je crois qu’on en est venus à ça quand nous étions dans notre local à contempler ces trains ; on a parlé de faire ce truc à ce sujet, puisqu’il y en a dans toute la zone où nous avons répété et où nous avons tourné la vidéo. Pas trop loin de là, on s’asseyait parfois sur les rails. Et on s’est dit qu’une fois on devrait faire une chanson sur les trains.

Tommy : Oui, en regardant tout ce qu’il y avait autour de nous, on s’est dit qu’on pourrait se mettre ici ou là [pour la vidéo].

Chris : C’est comme ça que l’idée du nouvel album et de Power Train est venue.

Super idée ! Est-ce que, quand vous composez, vous sentez si la chanson sera un carton ?

Chris : C’est dur à dire. Quand tu écris quelque chose, bien sûr, tu peux sentir quand un truc est vraiment bien mais parfois c’est juste bon pour toi. Par exemple, des fois, tu composes une mélodie que tu penses être la meilleure de toutes et personne d’autre ne l’aime. Mais bien entendu, certaines chansons, tu peux sentir que putain, c’est bon !

Tommy : Pour Metal United, le but était de faire quelque chose de catchy, que les gens pourraient aimer. On s’est démenés longtemps pour trouver une chanson adéquate. Je ne sais pas combien de morceaux j’ai présenté aux gars et auxquels ils ont répondu « Mouais… peut-être pas celle-là ». Puis on en est venus à cette chanson et c’est top. Les gens ont l’air de l’apprécier, elle est facile à chantonner, autant le couplet que le verset… pas le verset mais la mélodie [il fredonne]. Cette partie est influencée par les hymnes irlandais.

[à Tommy] Je t’ai vu à la Sabaton Cruise 2023, celle où tu as assuré le chant à la place de Joakim et tu as quitté le groupe juste après, avant de sortir le premier single de Majestica. Est-ce que c’était prévu comme ça ?

T : Oui. Je pensais à quitter le groupe depuis un moment, mais c’est dur de quitter quelque chose qui marche aussi bien. Je veux dire, le problème n’a jamais été Sabaton. Le problème était que je voulais faire plus que ça, comme avec Majestica. Alors, j’ai dit aux gars que je devais partir, suivre mon cœur. Ils ont compris. Je le leur ai dit avant la croisière, et on l’a annoncé en janvier. J’étais prêt à faire le US Tour s’ils avaient besoin de moi ou à laisser ma place s’ils trouvaient quelqu’un. Je pouvais rester dans le groupe jusqu’en mai sinon, ça aurait été ma dernière apparition. Donc, ce n’était pas planifié que ce soit mon dernier show, mais ma dernière croisière, c’est sûr.

L’album était-il déjà écrit à ce moment-là ? Prêt à sortir ?

Tommy : Non.

Chris : Non. Mais les idées étaient déjà là. Mais on n’avait pas fini d’écrire les chansons.

Tommy : On n’avait pas fini l’écriture mais deux jours après l’annonce de mon départ [de Sabaton], nous entrions en studio pour enregistrer un single.

Chris : Ouais, c’est juste.

Il y a une grande influence des 80’s. D’où vous vient-elle ?

Tommy : Des années 80 ! (rire général) On a tous grandi avec la musique des 80’s. En fait, si tu aimes le power metal, tu aimes la musique des années 80. Gary Moore, Europe, Def Leppard, White Snake… tous ces groupes… la période Tony Martin de Black Sabbath.

Chris : C’est plutôt les 90’s, ça ! (rires)

Tommy : Tu sais, Survivor, Stan Bush, etc., c’est toujours là, c’est de la très grande musique. Ils savaient faire de la musique dans les années 80.

Chris : On regarde aussi beaucoup de films avec de la musique 80’s ensemble.

Tommy : Exactement !

Chris : On y fait plusieurs références dans l’album. On a une playlist pour faire du sport avec de la musique de cette période. (rires)

Tommy : Avec, par exemple, la BO de Rocky IV, une des meilleures BO de tous les temps, Transformers. C’est tout simplement de la grande musique. À cette époque, dans les musiques de films, ils savaient mettre une émotion en lien avec ce qu’il se passe à l’écran. Maintenant, ils engagent Hans Zimmer… Si les héros partaient en guerre par exemple, ils mettaient une chanson de Stan Bush qui collait parfaitement à la scène. Ils savaient comment faire dans ces années, et ils ne le font plus aujourd’hui. Nous, on veut continuer sur cette lancée.

Quel aspect de votre vie de musicien préférez-vous ? L’écriture, l’enregistrement, les tournées ?

Tommy : C’est dur à dire. J’adore écrire de la musique, mais j’ai aussi beaucoup de plaisir maintenant qu’on commence à tourner avec Majestica. C’est super, on est quatre potes qui trainent ensemble donc on passe du bon temps.

Chris : Pour moi, c’est de monter sur scène. C’est aussi cool d’être en studio, mais sur scène, tu ne sais jamais ce qu’il va se passer, et c’est fun. (rires)

On peut sentir que vous vous éclatez sur scène !

Tommy : C’est pour ça qu’on fait de la musique ; pour pouvoir la partager avec le public en jouant en live.

Est-ce que vous avec une tournée européenne de prévue ? Ou est-ce qu’une tournée des festivals sera votre prochaine étape ?

Tommy : Dans notre agenda, on a des festivals de prévus.

Chris : Pour l’instant, ce sont des festivals, mais ensuite, on a quelque chose en cours d’organisation.

Tommy : Rien qu’on puisse annoncer pour le moment.

N’oubliez pas la Suisse !

Tommy : Non, nous ne l’oublierons pas !

Chris : En fait, on a déjà prévu d’y jouer, au Summer Side Festival en juin.

Tommy : Ah oui, c’est vrai !

Comment sélectionnez-vous les chansons que vous mettrez sur vos setlists pour les festivals ?

Tommy : C’est très difficile. Ça ne l’était pas jusqu’à maintenant car nous n’avions qu’un album en plus de celui de Noël et que chanter Noël aux festivals en été, on ne peut pas ou alors juste un morceau. On jouait des vieilles chansons plus les singles ; c’était facile. Maintenant ça devient plus compliqué…

Chris : C’est maintenant que ça va devenir vraiment difficile. On ne sait pas encore comment on va choisir. On en discute tout le temps.

Tommy : Ça dépend aussi de la durée des concerts. Certains durent 60 ou 70 minutes, d’autres 30… c’est là que ça se complique vraiment. On n’y est pas encore, mais on va commencer la sélection la semaine prochaine. Nous devons voir quelles sont les chansons que les gens aiment, lesquelles fonctionneront le mieux en live.

Bonne chance !

Chris et Tommy : Merci !

Avez-vous un message pour vos fans suisses ?

Chris : Ils devraient jeter une oreille à notre album Power Train. Monter à bord et apprécier le voyage !

Tommy : Profitez du voyage et on se réjouit de vous revoir au moins au Summer Side Festival en juin et peut-être plus tard durant une future tournée. Et surtout, merci pour votre soutien à Majestica.

Chris et Tommy : All on board the Power Train !