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Après une démo en 2017 et un EP sorti en 2018, le groupe Lycanthro, originaire d’Ottawa, capitale du Canada, débarque avec son premier album Mark of the Wolf, dans le but de quitter sa province et de s’imposer sur la scène internationale. Après avoir partagé la scène avec des artistes comme Hammerfall, Diamond Head ou encore Blaze Bayley pour ne citer qu’eux, cette jeune formation nous prouve qu’elle n’a pas froid aux yeux et qu’elle veut par tous les moyens faire une démonstration de son talent.
Le premier titre, Crucible, suffit à lui seul pour comprendre le fonctionnement du groupe. Pendant les sept minutes et dix-sept secondes de ce morceau, les musiciens donnent tout ce qu’ils ont : des envolées vocales aux riffs de style « guitar hero » en passant par une batterie plus que démonstrative. Du coup, difficile de se motiver à écouter les sept titres suivants, vu que les performances s’enchainent dans ce qui pourrait être une démonstration de performance plutôt qu’une réelle composition.
Néanmoins, cet album n’est pas mauvais. Il réserve quelques surprises, tout en restant dans les démonstrations interminables. Passionnés de mythologie, les Canadiens s’en inspirent énormément pour l’écriture de leurs textes et ont pour symbole un lycan. Cela fait immédiatement penser aux Allemands de Powerwolf… Sans doute un peu trop. Le groupe cherche très certainement la reconnaissance du public et de ses idoles, chose qu’il saura très certainement obtenir avec l’expérience qu’il gagnera au fil du temps en construisant de manière plus efficace ses compositions.
Pour les amateurs du genre, vous saurez quand même y trouver votre bonheur. Très influencés par des artistes comme Judas Priest, Saxon, Blind Guardian et Manowar, les musiciens maitrisent leurs instruments et savent ce qu’ils veulent.
