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Après deux EP, un album et un album live, le groupe français Iron Flesh a sorti en octobre dernier son nouvel album : Summoning The Putrid, signé chez War Anthem Records. Les quatre compères originaires de Bordeaux, rajoutent une couche de brutalité avec ces 9 nouveaux titres.
Je ne connaissais pas du tout Iron Flesh avant d’acquérir la chance de pouvoir parler de cet album. Et pourtant ils sont dans le pays à coté du mien !!! Après avoir pris connaissance de l’existence de ce groupe et surtout de Summoning The Putrid, qui est excellent, je regrette de ne pas être tombé sur ce groupe plus tôt.
Déjà, c’est quoi cette pochette !!! Je l’adore !!! Le vert domine l’artwork mais en ne restant quand même pas trop agressif pour les yeux, comme l’aurait été un vert fluo qu’on retrouvait dans les soirées pendant les années 2000. Au centre de la pochette ont y retrouve un zombie ou un mort-vivant d’ailleurs qui s’accroche au pierres tombales qu’on retrouve sur les photos promotionnelles du groupe si je ne m’abuse.
Le style musical de Iron Flesh, c’est clairement le Death Metal bien puissant et surtout extrêmement Old School. Je trouve que leur style est le parfait mélange entre le Death des débuts et le Death actuel. Je m’explique ; autant on sent une influence amenée par des Entombed, Asphyx ou At The Gate mais aussi la touche actuelle avec des groupes comme Wombbath, Skelethal ou Necrot.
Demonic Enn, le troisième titre de l’album, est beaucoup plus calme que les autres, mis a part le dernier de l’album Convicted Faith, qui l’est tout autant , limite Doom par moments. Mais toujours très lourd et efficace. Mon cœur penche plutôt pour le morceau d’après Purify Through Blasphemy, avec ses riffs affutés, ses mélodies de guitare super entrainantes et la batterie qui donne l’impression de tout péter. Je suis sûr qu’il doit en flinguer des baguette en concerts celui-là. Sans oublier la voix du chanteur qui nous plonge 30 ans en arrière, ce qui n’est pas désagréable du tout, bien au contraire.
Se serait intéressent de faire tourner Iron Flesh avec Creeping Fear que j’ai aussi chroniqué en première partie d’un groupe comme Mortuary ou Loudblast. En tout cas si l’on doit retenir quelque chose, c’est que s’il on veut du bon Death Metal Old School made in France, c’est chez Iron flesh qu’on peut aller frapper.