Spellbook
Deadly Charms
Genre hard/heavy 70's
Pays États-Unis
Label Cruz del Sur Music
Date de sortie 23/09/2022

Site Internet

Formé sur les cendres de Witch Hazel (à ne pas confondre avec Wytch Hazel !) en 2020 à York en Pennsylvanie, Spellbook sortira son deuxième album, intitulé Deadly Charms, fin septembre. Le line up a évolué depuis leur premier album Magick & Mischief’s (2020) puisque deux nouveaux membres, Les Yarde et Patrick « Patty » Benton, officient maintenant aux postes de guitaristes en remplacement d’Andy Craven.

Mine de rien, il y a eu de sacrés groupes dans les années 70 ! Black Sabbath, Blue Öyster Cult ou Thin Lizzy par exemple, et c’est comme qui dirait les diverses influences que l’on retrouve dans Spellbook. Qui dit influences ne dit pas nécessairement plagiat, et effectivement Spellbook a bien digéré les sonorités de ces illustres ancêtres pour nous proposer ses propres créations originales.

On retrouve donc un (gros) soupçon d’Ozzy Osbourne dans les vocalises de Nate Tyson et je dirai même que l’ombre du grand Sabb’ plane sur Rehmeyer’s Hollow qui fait office de premier morceau après une courte intro. Tout y est : riffs entêtants, chant habité, pont doom et solo classe !

Changement de tonalité avec Goddess qui est un très bon morceau de hard rock, avec un refrain en chœur imparable ! L’ajout d’une seconde guitare apparaît comme une évidence, tant il est agréable d’entendre les deux instruments, tantôt harmonisés, tantôt dans leur rôle de lead & rhythm.

La basse de Seibert Lowe Jr n’est pas en reste, toujours bien présente tout au long des différents morceaux, et de temps en temps au premier plan, comme sur le pont de Godess, ou l’intro de Pandemonium. Le travail du batteur Nick Zinn seconde à merveille la partie rythmique avec ce feeling très 70’s, comme par exemple sur le morceau Her Spectral Armies (superbe morceau d’ailleurs !).

Un petit mot sur le mix et la production de l’album avant d’aller plus loin. Bien que la basse soit légèrement mise en avant au niveau du mix, la production claire permet de bien entendre et différencier les instruments, ce qui est tout à fait à mon goût !

Un morceau a particulièrement retenu mon attention, à savoir Night of the Doppelganger qui est sans doute le plus véloce de l’album (et aussi le plus long). Les guitares harmonisées lui donnent un côté très mélodique, tandis que l’interlude permet de ralentir le tempo avant de repartir de plus belle sur plusieurs soli excellemment exécutés !

Très honnêtement, j’ai adoré découvrir Spellbook par le biais de Deadly Charms. L’album est extrêmement bien construit et s’écoute d’une traite, et, comme indiqué plus haut, le travail sur le mix et la production sont tout à fait en phase avec le style. L’album n’est pas encore sorti, mais pour ma part, il est déjà précommandé !