HammerFall
Hammer of Dawn
Genre Power Metal
Pays Suède
Label Napalm Records
Date de sortie 25/02/2022

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Le 25 février dernier était un jour fatidique pour les amateurs de power metal : il s’agissait de la sortie du tout nouvel album du légendaire groupe suédois Hammerfall. On connaît la bande à Joacim Cans surtout en raison de ses premiers albums, particulièrement Legacy of Kings et Crimson Thunder, qui lui ont permis de se hisser au palmarès des plus grands groupes du style. Avec le temps, Hammerfall n’est malheureusement pas parvenu à se renouveler, ayant perpétué, dans la dernière décennie, une série d’albums tout aussi répétitifs les uns que les autres et qui, sans être mauvais, déçoivent toutefois les fans de la première heure.

C’est dans ce contexte qu’est publié Hammer of Dawn, nouvel opus du groupe, qui nous présente un douzième album en une trentaine d’années de carrière. L’album est constitué d’une dizaine de chansons, toutes de durée moyenne, totalisant un bon trois quarts d’heure.

Dans sa globalité, Hammer of Dawn ne déçoit pas. À une ou deux exceptions près, tous les morceaux présentés sont agréables à l’écoute et l’album s’écoute très bien, de la première à la dernière plage. Hammerfall y présente sa recette classique, propre au power metal, soit des textes relevant de l’héroïsme fantastique, un chant aigu de la part de Cans, ainsi que des riffs de guitare rapides et mélodiques de la part des deux guitaristes. Malheureusement, on reste toujours dans la même lignée que les précédents albums, où le groupe n’ose pas sortir des sentiers battus et présente des morceaux ayant tous la même structure. Visiblement, Hammerfall manque inexorablement de créativité et nous donne l’impression de créer un album générique dans le but de justifier une nouvelle tournée.

Il faut souligner que l’album recèle tout de même plusieurs points positifs, qui nous font réaliser que ces vétérans du power metal peuvent encore nous épater. À cet effet, relevons la chanson State of the W.I.L.D., de loin ma préférée de l’album, principalement en raison d’un pré-refrain hors de l’ordinaire suivi d’un refrain particulièrement épique. D’autres chansons tirent également leur épingle du jeu en se montrant un peu plus accrocheuses que les autres, dont Too Old to Die Young et Venerate Me. Petite déception pour la seule et unique ballade, Not Today, qui ne ressort pas du tout du lot et semble ne servir à rien.

Bref, Hammer of Dawn est un album efficace, mais sans plus. La crainte anticipée qu’Hammerfall resserve la même recette que sur les précédents albums s’est matérialisée. On assiste ainsi à des morceaux qui demeurent tous dans la même veine depuis (r)Evolution, paru en 2014. Mais bon, on ne se plaindra pas de la bonne musique, ce que ces hommes d’expérience ont su encore une fois produire avec ce douzième album.

Avis à nos lecteurs européens : Hammerfall entamera sous peu une tournée européenne avec nul autre que Helloween, deux groupes qui ont une prestance extraordinaire en concert et qui offrent un spectacle de qualité.