Wooden Veins
In Finitude
Genre Avant-garde Metal
Pays Chili
Label The vinyl Division
Date de sortie 04/06/2021

Site Internet

Voulant explorer de nouvelles avenues musicales et artistiques, Eduardo Poblete (Ex Mourning sun) a établi les fondations de sa nouvelle formation Wooden Veins. Il est rejoint par la suite par Juan Escobar (Ex-Mar de Grises) qui à la base se devait de n’en être que le producteur et Javier Cerda aux vocaux.

Basé sur un livre de Javier Cerda, Poética de Arturo H Lobos (aux éditions Caleidoscopio), In finitude y puisera les thèmes abordés dont la vie et la mort, la pulsion d’être, les illusions, les réflexions existentielles. D’ailleurs, Javier en est à son baptême de chant au sein d’une formation. Alberto Atalah sera la pièce finale du puzzle (The Outside, Tetractys, Session), amenant avec lui sa versatilité en tant que batteur. L’album a été produit par Juan Escobar au studio Vultura et mastérisé par Magnus Lindberg (Suède).

La pochette est intéressante et l’oeuvre de Valnoir de Metastazis qui a notamment travaillé avec Ulver, Amorphis ainsi que Paradise Lost).

En août 2020, nous avions droit a une première esquisse, The Veiled Curse se voulant le premier appel à leurs futurs auditeurs. Le tout dans une vidéo fort réussie et visuellement agréable. Cette semaine paraissait le deuxième clip de la chanson Beyond Words, nous donnant une bonne idée vers quelle direction l’album pointe.

In finitude est un bel et bon album, très beau et plaisant à l’écoute, frôlant le progressif à la Steven Wilson en étant plus sombre et Metal. On surfe entre deux vagues: grands remous et poésie. J’y ai trouvé des sonorités d’Anathema. Wooden Veins est un doux voyage mélancolique, rédempteur et réconfortant dans sa noirceur et son côté onirique, rêveur.