Mosara
Mosara
Genre Sludge Doom
Pays États-Unis
Label Autoproduction
Date de sortie 28/05/2021

Site Internet

Mosara de Phoenix, Arizona, sortira son premier album le 28 mai prochain ! Pour les amateurs de Sludge Doom et de puissante noirceur !

Dès les premières notes on sait que Mosara ne désire pas nous parler de jours ensoleillés et de sourires à profusion. On commence avec un ton des plus pessimistes, on joue du malheur, on joue du Sludge.

Les guitares sont accrocheuses, le rythme légèrement répétitif, comme tout bon Sludge teinté de Doom. On assiste à une belle transition vers la troisième minute, en incorporant des lignes mélodiques teintées d’un léger psychédélisme. Nous y voilà avec une bonne entrée en la matière.

La deuxième pièce , Majestik, est sale, hypnotique avec effets immédiats de hochements de tête. La voix me rappelle un peu celle de Kurt Brecht (Dirty Rotten Imbeciles). Un Doom intransigeant et sans concessions. Mosara aime faire des compos moyennement longues en durée (huit minutes), ce qui laisse place à la possibilité d’insérer des variations rendant la composition plus surprenante et moins ennuyante.

Earth god est sombre à souhait et affiche un désespoir primal, viscéral. Des éléments légèrement Post-Rock sont disséminés dans cet enchevêtrement de noirceur lourde.

I Cain est plus groovy, plus entraînante. Cela ressemble à Thou mais en tempo légèrement plus rapide. Du vrai Sabbath infusé au Vitriol !

Ensuite on change de cap avec Cypher où l’on est plus fuzzé et psychédélique, on nous propose une grande traversée de onze minutes, rien de moins. On sens l’influence des géants de Sleep et Electric wizard

et que dire sinon que les fées portent des bottes!

Oumuamua : Pièce typiquement Sabbath avec des inclusions de riffs de type Stoner Rock !

La dernière pièce et non la moindre s’intitule Cocoliztli. En fait ce nom correspond à la plus grande pandémie et la plus dévastatrice que l’Amérique du nord à subi. Près de treize millions de victimes sur une population aux alentours de 15. Un vrai génocide ! Il n’en fallait pas plus pour inspirer les mecs de Mosara !

Mosara a bien mûri et rapidement depuis la parution de sa démo en 2019. Cette formation a beaucoup de potentiel et est très versatile en ayant par le fait même une personnalité propre. Le chant de Tony y est grandement pour quelque chose,