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Décidément, la France n’est pas en reste cette année 2021 pour ce qui est des sorties d’albums. Aujourd’hui, on s’intéresse au nouvel album d’Akiavel qui se nomme Væ Victis, sorti le 23 avril chez Akia Records.
Akiavel est un groupe Français de Death Metal Mélodique formé en 2018, après avoir sorti un EP qui porte le nom du groupe en 2018 et un album en 2020 qui s’appelle V, ils reviennent plus déterminés que jamais à se faire une place que je trouve mérité au sein de la scène locale et internationale.
Je connaissais déjà le groupe auparavant mais dès le début de cet album, je prends une grosse baffe par la performance vocale de leur chanteuse Auré, je ne sais pas si elle a bouffé du lion ou George Fisher ( Cannibal Corpse) avant l’enregistrement mais l’évolution de sa voix. surtout dans le chant guttural, est impressionnante. Elle n’a pas à rougir face à des femmes comme Alissa White-Gluz (Arch Enemy), Vicky Psarakis (The Agonist) ou encore Lena Scissorhands (Infected Rain) pour ne citer qu’elles. Et si vous préférez le growl masculin, le sien est vraiment très semblable à celui de Chris Barnes ( Six Feet Under) mais bien sur avant qu’il se ruine la voix comme on peut en entendre les dégâts sur le dernier album du groupe. Je tenais à préciser que la partie chant est en anglais sauf quelque touches de français sur le dernier titre Matrimonial Advertisements.
L’album s’ouvre sur le titre Frozen Beauties qui nous prend directement avec lui sur des riffs de guitare très mélodieux et accrocheurs joués à la perfection par leur guitarists Chris. Puis la chanteuse nous cloue sur place avec son growl très grave ponctué de passages plus aigus. Le morceau passe par des moments très groove où la voix et les instruments ne font qu’un pour nous foutre une droite à édenter un cheval de course. Les titres s’enchaînent bien, en troisième piste, on tombe sur Zombie… un titre encore plus énergique où l’on découvre que Butch leur batteur doit sûrement avoir un ou deux bras de plus que nous simples humains. Et le bassiste Jay n’est pas moins talentueux que ses camarades et rend le son du groupe lourd et groovy.
On arrive à Comrade, et là je vais être très clair, on a droit au meilleur titre de cet album, mais pas seulement car on est sans doute face au meilleur titre que le groupe nous aie jamais présenté à ce jour. Ce titre est très carré et je suis tombé sous le charme. Les deux premiers refrains sont en growl mais il est repris à la fin par le fils de la chanteuse et celui du bassiste. Cela nous plonge dans un film d’horreur avec des enfants qui chantent dans la nuit seuls sur leur balançoire. Si vous savez pas par quel titre commencer à découvrir Akiavel je vous conseille fortement celui la et aussi Mommy I-m Capable qui est super.
De manière générale, sur l’album, on trouve du growl et du chant en français, mais pas que, comme on peut l’entendre sur The Lady Of Death. Mimi, une amie du groupe, vient poser son chant clair et avec sa voix sublime le rendu final est superbe.
Je recommande cet album dont les dix titres sont tous très bien. Il risque bien de faire évoluer la carrière de Akiavel au-delà des frontières et ils le méritent. Et croyez-moi la voix de Auré va vous scotcher !!!!
