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Le Heavy-Prog traditionnel résonnera bientôt à nos oreilles, avec le troisième album de Illusory, formation originaire de Moschato (Grèce), nation du Metal par excellence… Et nos amis méditerranéens le démontrent largement avec cette sortie à venir nommée Crimson Wreath en droite lignée des groupes de légende comme Rob Halford Band ou Savatage. Solos endiablés, riffs mordants supportés par le combo basse-batterie de Niki Danos et Costas Koulis, alternés par quelques balades dont une très jolie à la guitare classique Acedia. Un beau quatorze titres pour une durée de 78 minutes tout pile, dont quelques morceaux de longueur respectables, avec deux de plus de 9 et 10 minutes. De nombreux musiciens guests sur cet album qui révèlent de belles couleurs.
Une racine Heavy c’est certain, mais un album dont le côté progressif se fait de plus en plus présent au fil des morceaux au son du clavier de Makis Vandoros. Il apporte une discrète touche orchestrale et pianistique à l’ensemble avec la power balad Past Forever Last. On retrouvera, comme l’exige la coutume, un beau duo de solos avec les guitares de George Papantonis et de Greg Bakos sur All Blood Red. Très à l’aise, Dee Theodorou au chant gravite entre mediums et aiguës bien sentis avec quelques superpositions vocales très chouettes notamment sur Ashes to Dust. Il me rappelle un peu Tobias Sammet (Edguy) parfois, la voix plus droite et sans cet effet vibrato qui le caractérise.
Un coup de cœur pour A Poem I Couldn’t Rhyme à l’intro un peu vintage et son côté rythmique bien Power, où chaque instrument démontre une belle performance individuelle.
Illusory a ouvert en live pour Operation : Mindcrime, le groupe de Geoff Tate (chanteur de Queensryche pendant plus de 30 ans). C’est mérité.
