CRASHDÏET
Rust
Genre : Sleaze / glam metal
Pays : Norvège
Label : Century Media
Sortie : 13.09.19

Histoire mouvementée que celle de Crashdïet, commencée en 2000 alors qu’un certain Mary Goore (ne riez pas) y officiait en tant que guitariste et n’est autre que… Tobias Forge, de Ghost ! Il restera jusqu’en 2002 et le premier album, « Rest in Sleaze » ne sortira qu’en 2005. « Rust » est le cinquième et atteint pratiquement l’excellent niveau de l’inégalable « Generation Wild » (2010), après un « The Savage Playground » (2013) un peu moins canon. Malgré un nombre incroyable de changements de line-up, l’identité musicale est intacte et la tonalité générale s’inscrit donc toujours dans cette cette mouvance heavy / glam avec une bonne dose de décadence et de « punk attitude ». Le côté commercial se manifeste dans les chœurs et les refrains, tous plus mémorables les uns que les autres, alors que la marque heavy est bien présente dans les riffs. Il n’y a pas d’essoufflement sur la durée, pas de remplissage en bout de course et les onze plages tiennent toutes la route, comme le démontrent, par exemple « Parasite » et ses faux airs de Ratt ou encore « Reptile » casé en neuvième place. Les fans de Crazy Lixx et Reckless Love se doivent de se pencher sur « Rust » sous peine de louper un sacré bon kick.